Alors que le Premier ministre Gabriel Attal assure souhaiter « réduire nos déficits » en continuant à réformer, l’assurance chômage française - longtemps considérée comme une des plus généreuse d’Europe - arrive au coeur des débats, elle qui doit tendre vers « un modèle social qui incite davantage à l’activité ».
En réalité, avec 57% du salaire journalier de référence indemnisé, la France propose, selon l’Unédic, un taux nettement inférieur à ces voisins suisses (entre 70 et 80 % du salaire de référence brut), luxembourgeois (80 %) ou au recordman danois (90 %). On note aussi que certains pays tels que la Belgique ou l’Italie, optent, eux, pour des allocations dégressives pour les demandes d’emplois : en Espagne, 70 % du salaire de référence est indemnisé pendant les 180 premiers jours, puis 60 % ensuite.
