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Acier Comtois investit 270 000 euros dans de nouveaux équipements

Métallurgie. Spécialiste du négoce d’acier ferreux et non ferreux à Audincourt, Acier Comtois a débloqué une enveloppe de 270 000 euros pour renouveler ses équipements et peut garantir la qualité de ses produits.

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  • Photo de l'équipement de l'Acier Comtois
    (Crédit : Acier Comtois)
  • Photo de l'équipement d'Acier Comtois
    (Crédit : Acier Comtois)

Pour couper à la demande les barres de six mètres qu’elle achète puis propose à ses clients, l’entreprise Acier Comtois a changé une partie de son matériel en investissant 270.000 euros. « Nous avions une scie vieillissante, elle a plus de 17 ans, et pour éviter de se retrouver bloqués à la production sans prévenir, nous avons préféré en acquérir une nouvelle » détaille Fabrice Thuliez, gérant de la coopérative.

Avec ce nouvel équipement, Acier Comtois peut scier des tôles de 1.060 millimètres de large et jusqu’à un mètre d’épaisseur pour une clientèle d’industriels, fabricants de machines-outils ou nécessitant l’utilisation de pièces de métal pour du prototypage notamment.

« De manière indirecte, nous sommes présents aussi bien dans l’agroalimentaire pour des emballages par exemple que dans le luxe, l’automobile ou l’énergie. » L’enveloppe a également servi à acheter deux scies automatiques d’une capacité de 400 millimètres. « Elles peuvent travailler seules. Ce temps masqué nous permet de gagner du temps. »

Vérifier le produit fini

En complément, Acier Comtois s’est équipé d’un spectromètre. « Nous étions confrontés à un problème de trempe et de matière avec nos clients. » Le nouvel appareil utilise des rayons X pour réaliser une analyse chimique de la teneur du métal. « Quand un client exprime un problème avec nos métaux, nous pouvons désormais lui garantir la qualité de la matière. »

Depuis le mois de janvier, les nouvelles machines tournent dans les ateliers d’Audincourt tandis que le personnel a été formé à leur utilisation. L’entreprise, liquidée en 2006, avait été reprise par les salariés qui ont investi 50.000 euros de leurs indemnités de licenciement pour acheter les machines et le stock. Acier Comtois et ses 13 salariés a rebondi et honore depuis un carnet commande bien rempli.