Collectivités

Best of : ce qu’il ne fallait pas manquer en 2023 (septembre)

Retrospective. Avant de commencer l’année 2024, l’équipe du Journal du Palais a fait le bilan en sélectionnant les actualités qu’il fallait retenir lors du mois de septembre.

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Photo de Benjamin Huteau, Maxime Chatard, Michel Neugnot et Ronan Bois
De gauche à droite : Benjamin Huteau, directeur TGV Sud-Est à SNCF Voyageurs, Maxime Chatard, directeur territorial SNCF Réseau BFC, Michel Neugnot, premier vice-président de la région BFC et Ronan Bois, directeur TER BFC. (Crédit : JDP)

421 millions d’euros pour le réseau SNCF

Le réseau ferroviaire régional nécessitait une rénovation d’envergure - à l’image de la ligne Nevers-Dijon dont les composants ont en moyenne 50 ans d’âge - SNCF Réseau répond à coup d’investissements massifs en BFC et de lourds travaux qui engendrent des perturbations sur le réseau...et d’inévitables incompréhensions des élus comme des voyageurs.

Ce ne sont pas moins de 421 millions d’euros - dont 163 millions d’euros cofinancés par l’État et la région - qui sont investis sur le réseau régional en 2023 pour sa modernisation, mais aussi pour sa survie. Lors d’une conférence de presse, les différentes composantes de la SNCF se sont voulues rassurantes en jouant la carte de la transparence : l’objectif était également de sensibiliser les usagers à la nécessité de tels chantiers pour préparer l’avenir du train en BFC.

Une collecte en faveur du patrimoine religieux

Lors de sa visite présidentielle en Côte d’Or à Semur-en-Auxois et au château de Bussy-Rabutin, Emmanuel Macron a annoncé des mesures en faveur du patrimoine religieux des communes de moins de 10.000 habitants. 200 millions d’euros sur quatre ans sont attendus. Les lieux de culte seront par ailleurs concernés par de nouvelles mesures interministérielles « novatrices, en ce qu’elles ouvrent des perspectives nouvelles à la sauvegarde du patrimoine religieux, et singulièrement des lieux de culte ».

Photo de Celine Duchesne guidant le couple présidentiel au sein de la collégiale Notre-Dame à Semur-en-Auxois
Celine Duchesne, animatrice du patrimoine à la mairie de Semur-en-Auxois guide le couple présidentiel au sein de la collégiale Notre-Dame à Semur-en-Auxois. À la gauche de Brigitte Macron se tiennent Didier Martin, député de la première circonscription de la Côte-d’Or, François Patriat, sénateur de la Côte-D’Or, Ludovic Rochette, président des maires de la Côte d’Or (AMF21) et Benoît Bordat, député de la deuxième circonscription de la Côte-d’Or. (Crédit : MANON BOLLERY - INFO-DIJON)

Ces derniers devraient notamment être rendus éligibles aux aides pour la rénovation énergétique des bâtiments, en cohérence avec l’action environnementale du gouvernement. Parallèlement, l’État s’engage à fournir aux collectivités qui en ont besoin une assistance à la maîtrise d’ouvrage afin de les inciter à lancer de nouveaux chantiers en faveur de leurs édifices culturels.

Les équipes du DFCO ont fait leur rentrée

Sous un soleil de plomb, les joueuses et joueurs du Dijon Football Côte-d’Or prenaient la pose pour les photos officielles devant l’Hôtel de Ville. Si les femmes se sont maintenues en D1 Arkema (la première division féminine), la sélection masculine évoluera cette saison en National 1 (troisième division), une première depuis 20 ans.

Photo des joueurs et joueuses professionnels du DFCO
Les joueurs et joueuses professionnels du DFCO. Au centre, François Rebsamen, le maire de Dijon, avec à sa droite Benoit Tavenot, le nouvel entraineur de l’équipe masculine depuis juin dernier. (Crédit : JDP)

Ce qui n’a pas empêché le maire de Dijon François Rebsamen de réitérer son soutien à l’équipe dijonnaise, pour laquelle il se dit persuadé d’une remontée en ligue 2. Reste que si le budget du DFCO demeure conséquent, des ajustements sont à prévoir : le club ne percevra presque rien de droits de retransmission TV et malgré le maintien de quelques gros sponsors et le retour de Nike comme équipementier officiel, les joueurs devront composer avec la redoutable équation d’une remontée à assurer avec moins de moyens.

Le JDP consacre un dossier à la transition énergétique

L’urgence climatique, la flambée du coût des énergies fossiles, un cadre réglementaire qui se durcit, une demande sociétale de plus en plus forte... autant de raisons qui entraînent le monde économique à s’impliquer dans la TEE, la transition énergétique et écologique. Une mutation en phase avec l’Accord de Paris signé en 2015 par 196 pays dont la France et répété tout récemment par le Président de la République dévoilant son Plan de planification écologique visant notamment à réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.

En BFC, cela fait longtemps que les élus ont pris conscience de l’urgence à transformer l’économie pour aller vers la décarbonation : la Bourgogne Franche- Comté se veut en effet une région modèle dans la production et l’utilisation de l’hydrogène. Les grands énergéticiens consacrent désormais une part majeure de leur activité aux EnR (énergies renouvelables), tandis que les banques privées ou publiques accompagnent le monde économique dans leurs projets de transition énergétique.

Pas de pot pour le projet Quai Moutarde

Le projet immobilier de 380 logements, sur le site de l’ancienne usine Amora de Dijon a été « suspendu » par le maire de Dijon et président de la métropole dijonnaise François Rebsamen, suite à la découverte de traces d’amiante à trois mètres sous terre.