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Le « Plan Celsius » pour une neutralité carbone

Environnement. Pour s’inscrire dans la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC), le département se dote du Plan Celsius 2023-2030.

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Photo de deux personnes marchant dans une rue d'une ville
(Crédit : Corinne Vasselet/BFC Tourisme)

C’est dans l’alignement de l’Accord de Paris (traité international sur le réchauffement climatique adopté en 2015, visant à limiter le réchauffement climatique à +2 degrés Celsius tout en visant la neutralité carbone à l’horizon 2050) que le département de Saône-et-Loire a dévoilé la feuille de toute de son Plan de transition bas carbone 2023-2030. Nom de code : Plan Celsius. L’objectif est ambitieux : diminuer de 5% par an les émissions de gaz à effet de serre, soit 40.900 tonnes d’émissions de CO2 en 2025, 31.700 tonnes en 2030, et 11.000 tonnes en 2050.

Ces objectifs font suite à une analyse obligatoire de ses postes d’émissions principaux à savoir les achats de biens et services (58%), les déplacements (18%), et l’énergie des bâtiments (chauffage et éclairage) (13%). Un bilan qui a permis de révéler six axes de travail : la réduction de la consommation énergétique du parc immobilier, encourager à une consommation plus sobre et responsable par un accompagnement des territoires et des habitants, la réduction de l’empreinte numérique, inciter aux déplacements doux, la décarbonation des routes départementales et accompagner l’évolution des modes de travail, comme par exemple en favorisant le télétravail.

Moins et mieux consommer

Au total 33 actions possibles ont été identifiées. Parmi elles l’utilisation des collèges comme levier pour une consommation sobre. Le programme de rénovation des bâtiments du département vise une réduction de 60% de la consommation d’énergie dans douze collèges, et de 40% dans douze autres bâtiments ; la mutualisation de la restauration collective pour réduire l’empreinte énergétique, et la priorité donnée au développement de sources de chaleur bas carbone et d’énergies renouvelables.

Le département examinera également la réaffectation de 50 km de routes en voies douces ou pistes cyclables, qui complètera le Plan tous à vélo doté de 500.000 euros par an sur trois ans et privilégiera des techniques moins énergivores pour l’aménagement des routes, contribuant ainsi à la décarbonation.