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Au Cetic, Sébastien Martin en supporter du nucléaire

Saône-et-Loire. Le président du Grand Chalon s’est exprimé à l’occasion de l’inauguration de l’extension du Centre d’expérimentation des techniques d’interventions sur les chaudières nucléaires.

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Photo du discours de Sébastien Martin
(Crédit : DR)

Sébastien Martin, président du Grand Chalon, était jeudi 7 décembre 2023 au Cetic (Centre d’expérimentation des techniques d’interventions sur les chaudières nucléaires) à l’occasion de l’inauguration de l’extension de 2.000 mètres carrés de l’équipement. À cette occasion, il a salué leur haute contribution à la stratégie de relance nucléaire française en soulignant le caractère indispensable du centre de formation à la réussite de cette ambition nationale annoncée en février 2022 par le Président de la République à Belfort.

« Je crois que la filière nucléaire est essentielle pour l’avenir de notre territoire, a ainsi affirmé Sébastien Martin. Cette filière n’est pas présente sur le Grand Chalon depuis hier. Elle s’est appuyée sur les savoir-faire antérieurs de la filière métallurgie. C’est d’ailleurs pour cela que la filière nucléaire a choisi ce territoire, à la fois celui de Chalon-sur-Saône et du Creusot. Des territoires où l’on savait déjà souder et souder des pièces forgées pour pouvoir en faire des générateurs de vapeur, des cuves et l’ensemble des éléments indispensables à la construction d’une centrale. Je me félicite donc que, dans les années qui viennent, le territoire s’affirme dans cette Histoire nucléaire comme l’embauche de plus de 500 personnes sur les sites Framatome du Grand Chalon nous le confirme déjà ».

Le président du Grand Chalon, héraut de la réindustrialisation, a également appelé à une mobilisation générale de toute la région en faveur du nucléaire impliquant aussi bien l’État que la collectivité régionale et les intercommunalités dont les compétences sont indispensables, « et ce, bien au-delà des 18 sites qui accueillent nos 56 réacteurs nucléaires. Plus de 150 territoires à travers la France seraient aujourd’hui concernés par le nucléaire parce qu’ils accueillent un tissu de TPE-PME qui travaillent pour la filière, parce qu’ils accueillent un équipement majeur visant la recherche et l’innovation, parce qu’un cursus d’enseignement supérieur ou des centres de formation y sont présents. Tous se voient, se verront largement et doivent être mobilisés pour participer à la relance d’une filière scientifique, d’une filière industrielle qui participe à l’aménagement de notre territoire national, à la souveraineté de notre pays en matière énergétique et au-delà de ça, à sa transition écologique en fournissant une énergie décarbonée ».