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Best of : ce qu’il ne fallait pas manquer en 2023 (décembre)

Retrospective. Avant de commencer l’année 2024, l’équipe du Journal du Palais a fait le bilan en sélectionnant les actualités qu’il fallait retenir lors du mois de décembre.

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Représentation 3D du nouveau pôle d'excellence
(Crédit : DR)

Contre le cancer, Dijon s’offre un pôle d’excellence

L’institut de Cancérologie de Bourgogne (ICB) et le Centre de Médecine nucléaire du Parc (CMNP) s’unissent au sein du parc Valmy, à Dijon, pour la création d’un nouveau pôle d’excellence de cancérologie et d’imagerie médicale. La première pierre de ce projet a été posée jeudi 7 décembre. « En 2023, ce sont 433.000 nouveaux cas de cancer et cinq millions de familles concernées partout en France, précise Nathalie Koenders, première adjointe de la ville de Dijon. La lutte contre cette maladie doit rester une priorité ».

Et cela semble être le cas : 16 millions d’euros hors taxe sont mobilisés pour la construction de ce bâtiment « concentrant en un lieu unique toutes les expertises et les innovations en matière d’oncologie, hématologie, radiothérapie, curiethérapie et d’imagerie médicale. Il permettra de proposer aux patients une prise en charge coordonnée et personnalisée », expliquent l’ICB et le CMNP dans un communiqué commun. L’ouverture est prévue pour l’automne 2025.

L’horlogerie française comptera-elle à nouveau ?

En 1977, la liquidation de l’entreprise horlogère Lip mettait un coup d’arrêt au secteur horloger bisontin. Loin d’être totalement atone, cette belle mécanique résonne encore profondément en terres comtoises : par les actions collectives et individuelles qui germent chaque année, par des savoir-faire qui perdurent et se déploient à d’autres secteurs, par des technologies de pointes, par des organismes de formation et de recherche reconnus et par des attentes palpables en termes de relance du secteur horloger français, qui génèrent bien des fantasmes jusqu’aux plus hautes sphères de l’État.

Photo des ateliers bisontins de Réparalux
Les ateliers bisontins de Réparalux - Humbert-Droz à l’origine d’une collaboration inédite avec la manufacture de mouvements suisses La Joux Perret qui consiste à assembler de A à Z un mouvement suisse, le “G100”, à Besançon et ainsi tenter de redonner à la capitale horlogère sa place d’acteur principal de l’horlogerie française. (Crédit : archive JDP)

La montre fait partie de la liste des cinq objets du quotidien que le pays se doit de relocaliser. Mais est-ce seulement possible face notamment à l’omniprésence suisse ? Une nouvelle génération d’horlogers y croit, certains proposent même de tout révolutionner à l’image de SilMach et de sa The TimeChanger, la première montre à pile équipée d’un micromoteur en silicium.

Un food-truck pour les étudiants dijonnais

Depuis l’incendie accidentel qui a ravagé le restaurant universitaire (RU) du centre-ville, rue du Docteur Maret, il y a près de 10 ans, la capitale des ducs de Bourgogne ne disposait plus que de deux RU pour accueillir ses 40.000 étudiants : une situation lourdement dénoncée par François Rebsamen, maire de la ville et président de Dijon métropole.

Photo du Crous'ty Truck
Le Crous’ty Truck, présent du lundi au jeudi au centre-ville de Dijon. (Crédit : Image promotionnelle sur le site internet du Crous BFC)

Mais voilà que le 13 novembre, après une étude menée à l’initiative de la métropole et du Crous, en charge de la restauration étudiante, une première solution est apportée : le « Crous’ty Truck », présent du lundi au jeudi au centre-ville de Dijon. Loin de faire l’unanimité, cette première réponse - bien que transitoire - fait débat.

L’uB fédère et « fait fondation »

Aux côtés de l’université de Bourgogne (uB), neuf Établissements d’enseignement supérieur et de recherche (ESR) ont décidé de bâtir un Établissement public expérimental (EPE) qui portera le nom d’Université de Bourgogne Europe. Cet engagement fait suite à la décision, qui prendra effet le 31 mars prochain, de l’uB de quitter la Comue UBFC.

Photo de Vanessa David-Maizant, Vincent Thomas et Margot Mazuet
De gauche à droite : Vanessa David-Maizant, responsable de la commission solidarité étudiante, Vincent Thomas, président de l’université de Bourgogne et Margot Mazuet, responsable de la Fondation de l’uB. (Crédit : JDP)

Ce sont ainsi 1.6000 chercheurs et enseignants-chercheurs (55 % des effectifs de la région BFC), 32 laboratoires, 13.000 emplois et près de 40.000 étudiants qui seront concernés (pour comparaison l’actuelle Comue compte 67.000 étudiants) par cette nouvelle structure qui doit préalablement faire l’objet d’un décret du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Très en verve en matière de création d’instances, l’uB a également annoncé la création d’une Fondation de mécénat, dont la vocation est de renforcer son attractivité et ses liens avec le monde socio-économique.

Deux ministres à Dijon

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique était à Dijon mardi 12 décembre pour lancer la COP version régionale, afin d’impliquer les territoires vers une économie plus verte. Alors que Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, est venu rassurer sur le devenir des dossiers Feader en panne à la région... ce qui n’a pas empêché des manifestations des Jeunes Agriculteurs à Dijon trois jours plus tard.