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Cefinox s’ouvre au monde viticole

Vin. En reprenant Cefinox à Auxonne début 2023 Paul Guyard et Alexandre Faupin avaient l’idée de transférer les compétences de cette industrie spécialisée dans la conception et fabrication de matériels de transfert et de convoyage en inox au secteur viticole.

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L'activité de Cefinox
Cefinox met son savoir-faire de la conception et fabrication d’appareil de transfert en inox au service des vignerons. (Crédit : Cefinox)

Le SITEVI, salon international des équipements et savoir-faire pour les productions vigne-vin, devrait récompenser, fin novembre, la dernière innovation de Cefinox. Installée à Auxonne, cette PMI qui compte désormais 18 salariés a été reprise en début d’année 2023 par deux associés issus du monde viticole.

« Nous voulions une entreprise à taille humaine avec un potentiel de développement, tant au niveau du bureau d’étude que de la production » détaille Alexandre Faupin.

Avec Paul Guyard, il a repris cette entreprise habituée à concevoir et fabriquer des machines de stockage, de déchargement et de transfert des matières premières pour les secteurs de l’agroalimentaire, de la cosmétique ou de la pharmaceutique.

« L’enjeu aujourd’hui consiste à transporter moins souvent donc à avoir recours à de plus gros contenants sans être confrontés aux problèmes de manipulation. Nous concevons des outils pour transférer de la graine, de la farine, des épices mais aussi des poudres. » Et désormais du raisin.

Un pied dans le vin

Cefinox a investi 150 000 euros cette année pour gagner en espace de stockage et recruté quatre nouvelles personnes afin d’accompagner son développement vers le secteur de la viticulture. Après les essais et les prototypages, l’industriel a présenté en juillet dernier sa solution qui intervient sur l’encuvage, le décuvage ou encore le remontage.

« A travers du transfert de compétences, la reprise nous a permis d’utiliser le savoir-faire pour innover dans un secteur qui le faisait moins. » Un choix judicieux puisque l’entreprise enregistre ses premières commandes dans le bordelais.

Les deux associés ont également largement développé la part de marché viticole au grand export. Inexistante au moment de la reprise, cela représente désormais 1,2 million d’euros du chiffre d’affaires de 4 millions d’euros. Pour 2024, l’entreprise espère stabiliser ce chiffre et poursuivre ses recrutements, du soudeur au dessinateur en passant le chaudronnier.