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Les bébés d’Oscara naîtront en 2025

Club d’affaires. Les rencontres d’Oscara ont été l’occasion pour le club d’affaires d’un point d’étape sur les différents dossiers, avec une réussite (crèche d’entreprise) et un point noir : la mobilité.

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Photo de plusieurs personnes faisant affaires
(Crédit : Freepik)

Les Parcs d’Oscara, club d’affaires regroupant des entreprises des trois zones d’activité (la zone industrielle de Longvic créée en 1958 ; l’aéroport issu de la reconversion de la Base Aérienne 102 et la zone artisanale des Essarts sur Ouges) organisait une rencontre entre ses membres le mardi 12 décembre à l’hôtel Holliday Inn. L’occasion de faire le point sur les projets en cours avec en préambule une bonne nouvelle : l’ouverture prévue au premier semestre 2025 d’une crèche d’entreprise « Les bébés d’Oscara », portée par Vyv3 et le Medef 21. Les 50% d’engagement sur les 24 places prévues ont été signés, permettant le lancement des procédures. La crèche prendra place boulevard Eiffel dans un bâtiment appartenant à MaJ.

Autre projet en cours, celui d’une autoconsommation énergétique, déjà évoqué lors de précédentes assemblées. Une convention de partenariat a été signée avec le groupe TotalEnergies pour la construction d’un parc en autoproduction partagée grâce, notamment, à des panneaux photovoltaïques sur les bâtiments. Le projet va se déployer par le biais d’une Scop, Oscara Énergies, qui gèrera la distribution et éventuellement la revente de l’électricité produite.

Toujours dans ce thème et afin de promouvoir en parallèle les mobilités douces, l’étude d’un projet « inédit » a été dévoilée lors de la soirée : celui d’une piste cyclable en lieu d’un chemin rural qui relie les zones de Chenôve et Longvic, bordée au nord d’une haie ou d’une rangée d’arbres et au sud, d’une ombrière photovoltaïque. Cela permettrait à la fois l’usage par les piétons, cyclistes ou usagers de trottinettes mais également de produire de l’énergie utilisée par les entreprises. Le projet affiche un rendement de 508 MWh par an sur le premier tronçon. Restent deux points à élucider : la faisabilité technique - une étude est en cours par Enedis - et la question de la propriété dudit chemin. Affaire à suivre donc.

Une affaire que les Parcs d’Oscara n’en finissent pas de suivre est presque un serpent de mer : celui de la signalétique et de la mobilité de ses usagers. Sur ce dernier point, « on n’a pas intégré l’accessibilité de Beauregard en mobilités douces », regrette notamment Hervé Legai, le président du business club qui répète que « l’absence d’un plan global des mobilités » reste le souci majeur des membres des Parcs d’Oscara. Sur celui de la signalétique, des panneaux signalant les différents parcs, avec des couleurs spécifiques pour chacun ont été posés ; reste le délicat problème de la signalétique spécifique des rues, sachant que le même nom renvoie parfois à trois voies différentes, ce qui complique singulièrement la tâche des livreurs… Parions que ce point sera encore à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale.