Hyundai Ioniq6 : sacrée voiture mondiale de l’année
Prix. Pour la deuxième année consécutive, c’est une Hyundai qui remporte le titre planétaire devant la BMW X1 et la Kia Niro, également distinguée par un jury exclusivement féminin.
Carton plein pour la Hyundai Ioniq6. Elle a non seulement été élue « voiture mondiale de l’année » par un jury international constitué de 1 000 journalistes spécialisés de 32 pays différents, mais aussi « voiture électrique mondiale de l’année » et « voiture mondiale de l’année pour son design ».
Ce triplé récompense à la fois les performances énergétiques d’une berline de 4,85 m et son design atypique la distinguant du lot commun de ses concurrentes. Il s’agit pour le constructeur coréen du deuxième succès consécutif après le sacre de la Ioniq5 l’an dernier, les deux modèles partageant la même plate-forme E-GMP, dédiée aux voitures 100% électriques du groupe Hyundai-Kia.
À la grande joie de Jaehoon Chang, le Président de la marque : « Cette victoire renforce notre engagement à devenir un leader mondial de l’électrification des véhicules et nous encourage à poursuivre nos efforts en tant que fournisseur de solutions de mobilité intelligentes. »
Principal point mis en avant par Hyundai, l’autonomie de référence de la nouvelle voiture mondiale de l’année : jusqu’à 614 km sans passer par la borne de recharge. Cela la hisse parmi les meilleures du marché, tous segments confondus.
Sa technologie 800 V et sa batterie de grande capacité de 77,4 kWh lui permettent par ailleurs de récupérer 350 km d’autonomie en seulement un quart d’heure.
Un potentiel d’exception à condition de disposer de solutions de recharge adaptées. Autre qualité de la Ioniq6 : son agrément de conduite sur route et autoroute, digne des références premium de son segment.
Le choix du style
Déclinée en deux versions deux ou quatre roues motrices avec des puissances respectives de 229 ch et 325 ch, elle se distingue d’abord par son design audacieux. Une constance chez le duo Hyundai et Kia qui ose prendre des risques pour lancer des nouveautés au style affirmé. On peut multiplier les exemples. Le constructeur définit l’Ioniq6 comme un Streamliner, une référence aux chefs d’oeuvre de l’aérodynamique des années 30 : trains, paquebots, avions...
Précision de Simon Loasby, le directeur du design de la marque : « Ioniq6 a débuté par le tracé d’une simple courbe définissant son profil et son architecture, la forme la plus aérodynamique qui soit. »
Cette efficacité est matérialisée par un coefficient de pénétration dans l’air (le CX) de 0,22, généré par sa silhouette en forme de goutte d’eau. Tout le monde n’appréciera pas l’allure de l’Ioniq6 : c’est le risque quand on sort du classicisme et du consensuel.
Mais ce parti-pris permet à Hyundai de gagner en notoriété et en visibilité. Ce n’est pas négligeable quand on est encore une marque jeune.
Une autre coréenne, une Kia, la marque cousine de Hyundai s’est octroyée une autre distinction mondiale en devenant la « voiture de l’année pour les femmes », prix décerné par un jury international exclusivement féminin, composé de 63 journalistes de 45 pays.
La Niro, un crossover de 4,42 m a fait la différence sur de nombreux points : design séduisant, qualité de présentation, habitabilité et un choix de motorisations étendu, hybride essence classique, hybride rechargeable ou 100% électrique avec, pour cette dernière, une autonomie de 460 km assurée par une batterie de 64,8k Wh avec la possibilité de faire le plein d’énergie en moins d’une heure sur une borne ultra rapide.
Ce triomphe coréen sur toute la ligne va de pair avec les excellents résultats commerciaux des deux marques à l’échelon planétaire, européen et français. Série en cours.