Opel Frontera : le juste milieu
Modèle. Un nom connu pour un SUV inédit qui arbore la nouvelle identité du Blitz et mise sur ses qualités pratiques. Motorisations électriques ou hybrides derrière le « Vizor » Opel.
Depuis qu’Opel est passé dans le giron du Groupe Stellantis, la marque a retrouvé un nouveau souffle. Cela se matérialise par des ventes en hausse et une gamme renouvelée à un rythme soutenu. Le Blitz profite de la synergie entre les différentes composantes du groupe avec une mise en commun de nombreux éléments : plates-formes, motorisations... Le tout en préservant l’identité esthétique particulière à chaque constructeur. C’est plutôt bien fait dans l’ensemble, même si on retrouve ça et là des points communs. Ces économies d’échelle permettent à Stellantis d’afficher des performances financières de premier ordre.
En choisissant de nommer Frontera le SUV appelé à remplacer à la rentrée prochaine le Crossland, Opel fait un clin d’oeil à son passé. Une époque où les SUV n’existaient pas encore. C’était au temps des 4X4 comme on les appelait en référence à leur transmission intégrale. Les deux générations de Frontera à cheval entre deux siècles ont connu leur heure de gloire et le nom n’est pas tombé tout à fait dans l’oubli.
Pour résumer le nouveau Frontera, le constructeur met en avant deux mots : « spacieux » et « amusant ». Autrement dit : pratique mais pas ennuyeux. Le tout avec une motorisation 100% électrique pour commencer avant de s’enrichir de versions thermiques trois cylindres PureTech à hybridation légère 48volts par la suite. Des blocs de dernière génération, puisés dans la banque d’organes du groupe qu’on retrouve déjà derrière d’autres calandres.
Design epuré et fonctionnalité
Esthétiquement, aucune ambiguïté : le design du Frontera reprend les codes des derniers modèles de la marque, en particulier le « vizor » qui donne son caractère à la proue du Frontera. Cette calandre identitaire noire laquée intègre les projecteurs à LED et arbore au centre un Blitz redessiné, une première. Profil épuré, avec des passages de roues soulignés d’élargisseurs noirs, poupe caractérisée par des blocs feux en deux parties : l’ensemble est net, moderne et sans fioritures superflues. Les montants de pare-brise et le toit de couleur contrastée renforcent le style avenant du nouveau Frontera.
En dévoilant le Frontera, Opel a mis l’accent sur sa fonctionnalité. D’une longueur avoisinant 4,40m, le SUV allemand propose une bonne habitabilité, de multiples espaces de rangements disséminés dans l’habitacle, un plancher de coffre relevable, proposé en série, et un volume de chargement variant de 460 à 1600l, banquette arrière rabattue. Ces aspects pratiques se retrouvent également dans la possibilité de recharger son smartphone par induction, de multiples ports USB à l’avant et à l’arrière...
Le tout numérique sans le stress
La planche de bord est constituée de deux grands écrans de 10 pouces réunissant les informations de conduite et les fonctions d’info divertissement. Cependant, le constructeur a retenu les erreurs de certains de ses concurrents, voire même des marques cousines, en conservant certaines commandes manuelles. C’est le cas pour les réglages de la climatisation par exemple. Une volonté clairement exprimée par le constructeur qui met en avant sa volonté de « détox » et son souci « d’éviter tout stress numérique ». Personne ne s’en plaindra.
Opel à la réputation de proposer des sièges soigneusement conçus pour apporter un maximum de confort. Les fauteuils avant du Frontera à l’aspect engageant disposent d’une fonction brevetée « Intelli-seat », soulageant la pression sur le coccyx, avec la promesse de voyages au long cours sans fatigue ni courbatures. Positionné entre le Mokka et le futur Grandland dont la commercialisation est prévue elle aussi à la rentrée, le Frontera 2024 complètera cet automne une gamme SUV Opel jeune et séduisante, illustrant les avantages de la mutualisation entre les différentes composantes du méga Groupe Stellantis.