VW Tayron : la conquête de l’espace intérieur

Tout est affaire de centimètres : c’est bien connu. Il en va des voitures comme du reste. Entre le récent Tiguan et l’imposant Touareg qui coiffe la gamme des SUV Volkswagen, il y a une différence de 34 centimètres. 4,54 m d’un côté, 4,88 m de l’autre : un gouffre. Largement de quoi glisser, entre les deux, un modèle intermédiaire. C’est désormais chose faite avec l’arrivée de l’inédit Tayron dont les 4,77 m le rapprochent davantage du Touareg coté mensurations alors qu’il dérive du Tiguan.

Précision du constructeur : le Tayron est le SUV le plus grand d’Europe derrière le Touareg. CQFD. Jusqu’à présent les versions allongées de la gamme conservaient leur appellation agrémentée d’un « Allspace » pour les distinguer. Cette fois, le constructeur a cherché à mieux différencier les deux variantes en leur donnant à chacune un nom particulier commençant par un « T » comme le veut la tradition pour les SUV de la marque et présente le Tayron comme un modèle à part entière.

Cette différence de 23 centimètres en faveur du Tayron profite évidemment à l’habitabilité et au volume du coffre. De quoi proposer deux déclinaisons cinq ou sept places, une possibilité qui ne laissera pas les familles indifférentes. Ceux qui opteront pour le Tayron cinq places bénéficieront d’un espace de chargement géant : 885 l. Une valeur d’exception susceptible de faire pencher la balance du côté du nouveau venu.

Les récentes Volkswagen sont plus proches que jamais des modèles premium dans leur présentation intérieure. C’est le cas du Tayron avec des matériaux agréables à l’oeil et au toucher. Idem pour le niveau ultra complet des équipements disponibles en matière de confort, d’info-divertissement ou d’aides à la conduite.

Dès le premier des trois niveaux de finition, on dispose de neuf air-bags, d’une climatisation tri-zones, d’un éclairage d’ambiance à 10 couleurs, d’un système d’info-divertissement avec un écran de 32 cm, d’une instrumentation numérique, d’optiques à LED avec assistance automatique... La liste des aides à la conduite dès la version de base impressionne : régulateur de vitesse adaptatif, fonction freinage en virage, assistance au changement de voie et maintien dans la voie de circulation, freinage automatique d’urgence avec détection des piétons et deux-roues, stationnement automatique, caméra de recul, lecture de la signalisation routière, alerte anti-collision à l’ouverture des portes... Le tout en série !

Plus 100 km en mode 100% électrique

Hybridation légère ou rechargeable, bloc thermique ou diesel : le Tayron propose pas moins de sept motorisations. Point commun, tous sont accouplés à des boites automatiques DSG. Sur le marché français, le SUV VW sera lancé avec un trio hybride inédit. À commencer par le 1.5 eTSI turbo essence de 150 ch (6,2l/6,9l en consommation mixte – 142/156 g/km de CO2) à hybridation 48V qui constitue la motorisation de base. L’inédite double offre hybride rechargeable d’une puissance respective de 204 ch et 272 ch se distingue par son autonomie en mode 100% électrique : plus de 100 km. Une performance au meilleur niveau dont peu d’hybrides rechargeables sont capables actuellement.

Autre chiffre mis en avant par VW : les Tyron hybrides rechargeables sont capables de rouler jusqu’à 850 km sans passer par la pompe à essence ou la borne de recharge. De quoi décrocher le label de grande routière et mieux apprécier les avantages d’une motorisation mixte dont les acheteurs semblent se détourner. Le Tayron peut également se décliner en version 4Motion à quatre roues motrices. Elle est associée en série avec un diesel TDI de 193 ch, prévu pour tracter jusqu’à 2 500 kg. Cette version spécifique n’est pas encore disponible sur le marché national. Volkswagen a ouvert les commandes du Tayron depuis la mi-octobre à partir de 45 475€.