Cap sur la Route du Cassis
Tourisme oenotouristique. Depuis le 12 mai, cet itinéraire de 55 kilomètres entre Dijon et Nuits-Saint-Georges invite un public varié à découvrir, en une journée, l’autre trésor de la côte. Une diversification de l’offre qui vient compléter le tourisme oenotouristique.

Depuis le 12 mai, un itinéraire de 55 kilomètres entre Dijon et Nuits-Saint-Georges invite familles et touristes à découvrir, en une journée, l’univers gourmand du cassis. « Nous avions la Route des grands crus, la Route de la truffe et la Route du crémant, mais il fallait vraiment une offre pour les familles », entame Marie-Claire Bonnet-Vallet, présidente de Côte-d’Or attractivité. Le département se réjouit donc du retour d’un itinéraire emblématique : la Route du Cassis. Inaugurée le 12 mai dernier, cette route relie Dijon à Nuits-Saint-Georges, offrant une immersion dans l’univers du cassis, fruit caractéristique de la région, pour les visiteurs et les touristes. Le parcours, pensé pour être sillonné en une journée, traverse des paysages à l’image de la gastronomie côte-d’orienne et bourguignonne.
« Dès le départ de Nuits-Saint-Georges, vous pouvez vivre des expériences chez le prestataire du Cassissium par exemple ; puis vous allez monter dans les Hautes Côtes pour accéder aux champs de cassis », détaille Marie-Claire Bonnet-Vallet. Cet itinéraire continue par les combes jusqu’à Gevrey-Chambertin et prend fin à Dijon : « Ce sont 55 kilomètres à parcourir dans un sens, ou dans l’autre », précise la présidente de Côte-d’Or attractivité.
Une filière très ancrée
C’est en se remémorant les paysages singuliers créés par la géologie des côtes de Nuits que Marie-Claire Bonnet-Vallet souligne l’objectif de ce projet : « Le but, c’est de faire découvrir les champs de cassis et de promouvoir ce fruit dans tous ses usages. » L’itinéraire propose des visites, des ateliers et des dégustations, permettant de découvrir les multiples usages du cassis : liqueurs, sirops, confitures... « Il faut s’attendre à en prendre plein les papilles en dégustant le fruit à la croque ou encore en jus », promet Marie-Claire Bonnet-Vallet. Mais de façon plus originale, ce fruit se décline aussi en produits cosmétiques et bien-être.
« On va retrouver le cassis aussi dans la pharmacopée, ajoute la présidente de Côte-d’Or attractivité. Traditionnellement, au Moyen-âge, le cassis était très présent pour ses vertus anti-inflammatoires. »
Enraciné dans la gastronomie locale, le cassis a construit sa propre filière, réunie autour de deux appellations géographique : le Noir de Bourgogne et le Cassis de Dijon, « qui ont déjà une notoriété mondiale », se félicite Marie-Claire Bonnet-Vallet. Ainsi, la Route du Cassis fait appel à tous les acteurs de la filière : « Il s’agissait de réunir les transformateurs, les producteurs et aussi les restaurateurs qui vont utiliser le label Savoir-Faire 100 % Côte-d’Or et le cassis, dans les menus proposés aux côte-d’oriens et aux touristes », conclut l’élue départementale.