Dijon choisie pour accueillir l’ONU du vin
La France vient d’officialiser son choix de faire de la ville de Dijon l’unique candidate à l’accueil du futur siège de l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV).
« Nous sommes aujourd’hui, collectivement, extrêmement fiers et heureux de la décision du gouvernement français de choisir officiellement Dijon comme unique candidat de notre pays à l’accueil du futur siège de l’OIV, l’Organisation Internationale de la vigne et du vin, véritable ONU du vin, regroupant 48 pays qui représentent 85% de la production viticole mondiale », a réagi François Rebsamen, maire de Dijon et président de Dijon métropole, dans une tribune cosignée par Marie-Guite Dufay, présidente de la Bourgogne Franche-Comté, Aubert de Villaine, co-gérant du domaine de la Romanée Conti et président d’honneur de l’association des Climats du vignoble de Bourgogne, Gilles de Larouzière, président de la maison Bouchard Père et Fils (Beaune) et président de l’association des Climats du vignoble de Bourgogne, François Labet, président du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB), Vincent Thomas, président de l’université de Bourgogne, Jocelyne Pérard, professeure émérite de climatologie et responsable de la chaire Unesco « Culture et traditions du vin » de l’université de Bourgogne-Franche-Comté, Nathalie Munier-Jolain, présidente de l’Inrae Bourgogne-Franche-Comté, François Roche-Bruyn, directeur général d’AgroSup, Stéphan Bourcieu, directeur général de la Burgundy School of Business.
François Rebsamen et Aubert de Villaine avaient précédemment présenté, mardi 15 juin, les détails de la candidature de Dijon à l’accueil de l’OIV en lieu et place du futur siège, l’Hôtel particulier Bouchu d’Esterno, comme nous le relations dans nos lignes.
L’Hôtel particulier Bouchu d’Esterno, futur siège de l’ONU du vin ?
« Dès janvier 2021, nous avions été les premiers à organiser une mobilisation collective pour répondre à l’OIV, installée jusqu’alors à Paris et à la recherche d’une solution pérenne de nouvelle implantation dans la perspective de son centenaire en novembre 2024. La qualité remarquable de notre dossier, la proposition du site exceptionnel de l’Hôtel particulier Bouchu d’Esterno comme futur siège, l’adhésion et le soutien indéfectible des acteurs institutionnels, universitaires et viticoles que nous représentons, ont su convaincre le gouvernement. Dijon est reconnue au niveau international comme un pôle moteur de production, de recherche, de valorisation et de promotion de la vigne et du vin, notamment grâce à la chaire UNESCO « culture et traditions du vin » de l’Université de Bourgogne. Nous tenons à saluer la qualité du travail mené avec les services locaux de l’État représentés par le Préfet de Région Bourgogne-Franche-Comté, Fabien Sudry », poursuit la tribune avant de conclure : « Depuis 2015, Dijon, au 1er kilomètre de la route des grands crus, est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des Climats du vignoble de Bourgogne. Fière de son Pinot noir et de son Chardonnay, fière du savoir-faire des vignerons, elle replante chaque année des vignes dans le cadre du projet « Renaissance du vignoble ». En avril 2022, la Cité internationale de la gastronomie et du vin ouvrira ses portes au public, grand projet adossé à l’inscription du repas gastronomique des Français au patrimoine culturel immatériel de l’Humanité. Notre volonté commune pour Dijon et pour la métropole, portée par François REBSAMEN, est de faire vivre, au présent et pour l’avenir, notre prestigieux et riche passé viticole. Cette grande ambition patrimoniale, culturelle et touristique que nous avons en commun gravit aujourd’hui une nouvelle marche. Dijon en Côte-d’Or, Dijon en Bourgogne-Franche-Comté, portera haut l’ambition de la France pour le rayonnement international de la culture viti-vinicole ».