La Cités des Climats et des Vins de Bourgogne de Beaune inaugurée
Œnotourisme. La cérémonie qui a eu lieu le 16 juin lance le week-end inaugural des trois Cités des Climats et des Vins de Bourgogne de Beaune, Chablis et Mâcon enfin ouvertes au public.
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Les invités étaient nombreux à l’inauguration de la Cité des Climats et des Vins de Bourgogne à Beaune. (Crédit : JDP) -
Alain Suguenot (à gauche), maire de Beaune et Benoît de Charette, président de l’association des Cités des climats et des vins de Bourgogne. (Crédit : JDP) -
Emmanuelle Andreani s’est dit à la fois joyeuse d’offrir son bâtiment au public tout en confiant son émotion de le voir achevé. Le paradoxe de l’architecte ! (Crédit : JDP) -
Clarisse Garcia, de l’agence lyonnaise Alice dans les villes est la scénographe des Cités. Ici, avec les invités dans le hall avant la visite inaugurale. (Crédit : JDP) -
La filière viticole (négoce, vigneron, tonnellerie) s’est notamment investie pour participer au mécénat : 4,2 millions d’euros ont été réunis en quelques mois. (Crédit : JDP) -
François Labet, président du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne, aux côtés du Saint Patron des vignerons, un Saint-Vincent spécialement réalisé pour la Cité beaunoise. (Crédit : JDP) -
Élus et grands mécènes de la filière viticole, entourent Emmanuelle Andreani (au centre), l’architecte de la Cité. (Crédit : JDP)
Personnalités de la filière viticole, élus, mécènes… un parterre fourni était présent à Beaune vendredi 16 juin à l’inauguration de la dernière des trois Cités des Climats et des Vins de Bourgogne, après celles de Mâcon et Chablis.
« Vitrine de l’excellence » pour le maire de Beaune Alain Suguenot qui a rappelé que cette Cité était inséparable de l’inscription en 2015 des Climats sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, une reconnaissance obtenue sous la houlette d’Aubert de Villaine, l’emblématique vigneron du Domaine de la Romanée-Conti.
Emmanuelle Andreani, l’architecte, très émue, a rappelé la volonté pour son cabinet de construire « un monument pour Beaune, ni trop haut ni trop bas, authentique, ancré dans son territoire mais visant le ciel », grâce à cette tour signature de l’édifice, évoquant la vrille de la vigne qui surgira, d’ici à quelques années de la future canopée – les arbres n’ont pour l’instant qu’une année d’existence…
Bâtiment le plus haut d’Europe (24 mètres de haut) en matériaux biosourcés (murs à ossature bois, chanvre, chaux, pierres de Comblanchien), la Cité beaunoise des Climats et des Vins de Bourgogne a déjà récolté quatre prix internationaux. En recevant symboliquement la clef de l’édifice, Benoît de Charette, le président des Cités a pour sa part salué un geste architectural et un projet politique « où la notion de terroir a été poussée au plus loin, une vérité historique et pas un montage marketing. »
D’un montant total de 14,5 millions d’euros, pour une surface de 2.900 mètres carrés, la Cité beaunoise a réuni 4,2 millions d’euros de mécénat sur une levée de fonds de 5,5 millions d’euros destinée à financer la scénographie des trois Cités. L’objectif de visiteurs pour la Cité beaunoise est de 120.000 personnes par an.