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200.000 euros pour un audit des espaces verts

Environnement. Jeudi 15 décembre, les élus métropolitains ont réaffirmé les orientations de la politique de Dijon métropole concernant la « transition climatique ».

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200.000 euros pour un audit des espaces verts
Le PLUi-HD identifie 163 arbres remarquables à Dijon dont plusieurs se trouvent dans le Jardin de l’Arquebuse (Crédit Vincent Arbelet/Ville de Dijon)

Réunis pour le dernier conseil métropolitain de l’année 2022, les élus ont voté les orientations budgétaires pour 2023. Le budget primitif pour l’année à venir sera notamment caractérisé par une « forte accélération des investissements de la métropole, fait central du projet de budget 2023 » de l’ordre de 110 à 120 millions d’euros pour soutenir l’économie locale et la transition écologique du territoire métropolitain, à mettre en miroir d’une capacité d’autofinancement (épargne brute) évaluée à 50 millions d’euros et 25 millions d’euros d’épargne nette. La métropole se félicite enfin de la « stabilité des taux d’imposition métropolitains, toujours inférieurs aux moyennes nationales, y compris le taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties », évaluée à 2,5 fois inférieur au taux moyen pondéré national des autres métropoles ; et un réendettement « soutenable et limité d’environ 40 millions d’euros par rapport à l’encours de dette de 275,6 millions d’euros au 31 décembre 2022 ».

Recension des espaces de nature

Dans ce contexte de transition climatique et de sobriété énergétique, les espaces verts arborés « ont un rôle central à jouer en matière de régulation du microclimat urbain. Ils permettent la création d’îlots de fraîcheur et constituent ainsi des atouts précieux pour lutter contre les îlots de chaleur urbains. Le bénéfice est double, tant pour la préservation de la biodiversité que le bien-être et le cadre de vie des habitants », avance la métropole qui rappelle en outre que « les habitants et les associations de défense de quartier et/ou de l’environnement ont placé la protection des arbres et de la nature en ville au cœur de leurs préoccupations » lors des enquêtes publiques de l’élaboration et de la modification du PLUi-HD, qui protège les principaux espaces verts urbains et ruraux grâce à des dispositions réglementaires adaptées : zones naturelles ou servitudes d’urbanisme (espaces boisés classés, espaces d’intérêt paysager et écologique, continuités de nature...).


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Il protège également des formations végétales de taille plus limitée mais contribuant à la qualité de vie. Dijon métropole a donc pris la décision de lancer une étude de recensement et de qualification des espaces de nature en ville sur l’ensemble des 23 communes de la métropole. Prévue sur une durée de deux ans, cette étude dont le coût total est estimé à environ 200. 000 euros débutera dans le courant du second semestre 2023.

À ce jour, le PLUi-HD identifie 204 arbres remarquables dont 163 à Dijon, 84 espaces boisés classés, 520 espaces d’intérêt paysager et écologique (EIPE), 1.573 continuités de nature à préserver dont 700 à Dijon et 7.203 hectares de zones naturelles soit près de 30 % du territoire métropolitain. À noter que sur ses dépenses d’investissements, Dijon métropole provisionne un montant de 17,5 millions par an en moyenne entre 2023 et 2026 pour les espaces verts.