Collectivités

385 agents régionaux et 15 directions réunis sur un même site

Doubs. Jeudi 30 janvier 2025, à Besançon, Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne Franche-Comté, a inauguré le bâtiment du pôle Viotte, regroupant une partie des services de la région.

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Vue des deux tours d'entrée du Pôle Viotte.
Vue des deux tours d’entrée du Pôle Viotte. (Crédits : JDP)

Dans le cadre de la nouvelle organisation territoriale résultant de la fusion, la région Bourgogne Franche-Comté a entrepris, dès 2017, de rationaliser son patrimoine immobilier et de regrouper les agents, auparavant dispersés dans plusieurs bâtiments, sur le site unique du Pôle Viotte, à Besançon. L’objectif est ainsi de maîtriser les coûts de fonctionnement et de générer une économie annuelle d’environ 640.000 € en loyers et charges, par rapport aux anciens lieux occupés. « Le lancement des travaux de transformation du quartier Viotte a débuté le 6 octobre 2017, dans le cadre d’un projet initié en 2008 par Jean-Louis Fousseret, alors maire de la ville, qui voulait redonner à la gare son rôle de noeud de connexion et de vie, tout en imaginant une reconversion en éco-quartier de la friche ferroviaire de la Sernam à côté de la gare, riche de nouveaux logements et de commerces. Un travail de longue haleine donc et pour lequel la région a vu une opportunité de rapprocher nos personnels de la gare dans une région devenue bi-site », explique Marie-Guite Dufay, présidente de la région BFC.

Pour ce faire, dès 2019, la collectivité a acheté à la Sedia, aménageur et promoteur de l’opération immobilière, les 7.000 m2 d’un bâtiment conçu par une architecte de renom, Brigitte Metra, ancienne collaboratrice de Jean Nouvel et native de Besançon. Côté construction, le bâtiment régional fait partie d’un binôme de tours, porte d’entrée du quartier, dont la toiture de tuiles bleues créées spécialement pour le projet fait écho à la pierre bleue de Chailluz si caractéristique du patrimoine bisontin. Conçu pour dépasser les exigences de la réglementation thermique en vigueur au moment du permis de construire, ce bâtiment affiche une performance énergétique améliorée de 20 % et une production d’énergie renouvelable d’au moins 40 % grâce à l’utilisation du bois pour le chauffage. Il bénéficie également de la certification Certivea, obtenant ainsi le niveau excellent en Haute qualité environnementale.

Coupure de ruban inaugurant officiellement le bâtiment de la région
Coupure de ruban inaugurant officiellement le bâtiment de la région. (Crédits : Région BFC )

« Les aménagements ont été conçus pour répondre aux besoins spécifiques liés au télétravail, avec des zones dédiées au travail collaboratif ou individuel. Pour cela, la région a adopté une démarche participative, impliquant des ateliers avec les managers, les agents et les équipes en charge des mobiliers, auxquels ont participé 150 agents, précise Gilles Da Costa, directeur général des services de la région. La satisfaction des agents est générale et même beaucoup de collègues de Dijon ont plaisir à venir travailler à Besançon. C’est un trait d’union dans cette fusion trop souvent commentée et discutée ».

Cette nouvelle implantation a ainsi pour objectif de favoriser la transversalité entre les directions et les pôles, tout en facilitant les déplacements professionnels des agents entre Besançon et Dijon grâce à la proximité de la gare. L’opération immobilière, d’un montant total de 24.120.000 € TTC, a été livrée à la région le 1er septembre 2023. Elle accueille près de 385 agents de 15 directions.

Par ailleurs, la région a choisi de valoriser des femmes d’exception à travers la signalétique de ce bâtiment. Ainsi, toutes les salles de réunion portent le nom d’une femme remarquable et liée au territoire. « Les 18 femmes ainsi mises à l’honneur, qu’elles soient sportives, artistes, résistantes, exploratrices ou militantes, d’hier et d’aujourd’hui, incarnent des pionnières dans leurs disciplines et font la fierté de la région. Ce geste symbolique s’inscrit dans la continuité des actions menées par la région en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes, là où aujourd’hui moins de 10 % des places en France et 2 % des rues portent le nom d’une femme », précise Marie-Guite Dufay.

Entrée du bâtiment régional
Entrée du bâtiment régional. (Crédits : JDP)