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Auxerre se dote d’un anneau « haute performance »

Sport. Baptisé stade d’athlétisme Guy Drut, le nouvel équipement a été inauguré le 15 mai dernier en présence de l’ancien champion olympique du « 110 mètres haies ».

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Photo de Crescent Marault, Pascal Jan et Guy Drut
En présence notamment du maire de la ville d’Auxerre, Crescent Marault, et du préfet de l’Yonne, Pascal Jan, l’ancien champion olympique Guy Drut a inauguré, le 15 mai, le stade d’athlétisme qui porte son nom. (Crédit : Ville d’Auxerre)

Un de plus ! Après Saint-Witz dans le Val-d’Oise ou Villers-Bretonneux dans la Somme, le stade d’athlétisme d’Auxerre porte, comme près d’une dizaine d’infrastructures sportives en France, le nom du vainqueur - et ancien détenteur du record du Monde - du « 110 mètres haies » des Jeux olympiques de Montréal de 1976. « Je suis très honoré de donner mon nom à cette piste, voisine du célèbre stade de l’AJA où j’ai rencontré mon ami Guy Roux », s’était réjoui celui qui siège depuis 1996 au Comité international olympique (CIO) lors des derniers vœux de la municipalité.

La rénovation complète du stade d’athlétisme a mobilisé près de 2,3 millions d’euros de financements croisés, dont la moitié supportée par la ville d’Auxerre. Le conseil départemental de l’Yonne a contribué, quant à lui, à hauteur de 30 %, l’État au titre de la Dotation de soutien à l’investissement local (DSIL) et l’Agence nationale du sport (ANS) se répartissant le reste à charge à parts égales. Outre la réfection de la piste et des installations (1,7 million d’euros), le stade a bénéficié d’un investissement en matériels (68.000 euros) et de nouveaux éclairages (41.000 euros).

Comme au Stade de France

Dotée de huit couloirs de course, la piste auxerroise créée dans les années 1980, et qui avait souffert les affres du temps, se pare, à présent, d’un revêtement en caoutchouc vulcanisé semblable aux pistes d’athlétisme les plus performantes. Ce stade d’athlétisme Guy Drut doit ainsi permettre à la sous-préfecture de l’Yonne de se porter candidate, à l’avenir, à l’organisation de compétitions majeures. Et de susciter de nouvelles vocations tant chez les licenciés que les scolaires.