Auxonne retient Abo energy pour sa centrale photovoltaïque
Energie. Au premier trimestre 2027, le territoire d’Auxonne profitera d’une électricité verte grâce à l’implantation d’une centrale photovoltaïque mais aussi d’un nouveau revenu. Ce projet s’inscrit dans une démarche globale de diversification des ressources.

Pour avoir des sources de revenus complémentaires, la ville d’Auxonne s’est penchée sur un projet de centrale photovoltaïque. Sollicitée par plusieurs interlocuteurs, elle a retenu la proposition d’Abo Energy qui a fait la meilleure et qui disposait d’un atout sentimental. « Abo Energy possède un site à proximité de notre ville jumelle allemande Heidesheim am Rhein », sourit Jacques-François Coiquil, maire d’Auxonne.
Installé sur un ancien site de déchets inertes, le projet a été revendu par Abo Energy à la société CVE. Cette dernière versera environ deux millions d’euros aux collectivités territoriales sur trente ans. La ville percevra 1,2 million d’euros sur la période, soit 40 000 par an, tandis que la communauté de communes Auxonne-Pontailler-Val de Saône empochera 472 000 euros et le Département recevra 275 000 euros. La centrale devrait être opérationnelle au premier trimestre 2027 grâce à un investissement d’environ quatre millions d’euros qui profitera pour partie aux entreprises du territoire. « Les agences d’intérim sont consultées quand il y a besoin de main-d’œuvre, donc ça profite aussi aux personnes en recherche d’emploi. » La centrale produira l’équivalent de la consommation d’énergie de 2 450 habitants.
Diversifier ses ressources
Pour le maire d’Auxonne, cet équipement s’inscrit dans une stratégie globale de recherche de revenus complémentaires. « Nous allons installer une aire de stationnement touristique, nous avons élargi la zone d’occupation de l’antenne de la chartreuse au sein du château, ce qui augmentera le loyer. » Jacques-François Coiquil se réjouit aussi que sa commune maintienne la trésorerie du service public et accueille le service comptable de la DGFIP suite à la rénovation d’un bâtiment, amenant avec lui un loyer complémentaire.
Passée en Zone France Ruralité Revitalisation, la commune profite pendant cinq ans d’une bonification des dotations de l’État sur les investissements et d’avantages fiscaux attractifs. « Sur cinq ans, 280 000 euros pourraient ainsi venir, ce qui correspond aux coûts de fonctionnement de la piscine que nous venons d’ouvrir. » Ce dernier investissement aura coûté près de six millions d’euros.