Collectivités

Besançon teste la collecte des biodéchets à vélo

Environnement. En ce début de printemps, Grand Besançon Métropole (GBM) expérimente un nouveau service de collecte à vélo pour les biodéchets dans l’hyper-centre de la ville.

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Besançon test la collecte des biodéchets à vélo. JDP

«  L’objectif, c’est de retirer le plus de choses possibles de la poubelle grise en agissant directement au plus près de l’usager  », affirme Alexandre Piton, directeur du Sybert, le gestionnaire des déchets pour la communauté urbaine. Un enjeu majeur pour la ville, qui a fermé l’un de ses deux incinérateurs et également un moyen d’anticiper la réglementation sur le compostage de proximité, qui impose qu’au 1er janvier 2024, l’ensemble des biodéchets et des huiles usagées devra faire l’objet d’une collecte séparée pour être valorisé. Inauguré officiellement le 4 avril par Annne Vignot, présidente de GBM et maire de la ville, ce dispositif concerne pour le moment 1.800 habitants du quartier de Pasteur.

180 kilogrammes de déchets collectés par semaine

Un secteur particulièrement adapté à cette collecte en mode doux, compte tenu de sa forte densité urbaine et de ses espaces restreints qui limitent les possibilités de mise en place de compostage collectif. Épluchures, restes de fruits et légumes, coquilles d’œufs, filtres à café, sachets de thé… seront ainsi récupérés tous les lundi et jeudi par l’association Trivial Compost, missionnée à cet effet par GBM. Munie d’un vélo, d’une remorque et de deux bacs, cette dernière acheminera les biodéchets jusqu’à un site de traitement de Sita Suez à Chemaudin-et-Vaux.

Les habitants du quartier de Pasteur auront préalablement reçu un ensemble de consignes de tri, ainsi que des “bio-seaux” à utiliser pour chaque dépôt, pour permettre l’évaluation du dispositif. « On pense toucher 20 % des habitants, pour une récolte de 180 kilogrammes par semaine, explique Daniel Huot, délégué à la gestion des déchets de GMB. Ce test devrait être évalué à la fin de l’année, avant une possible extension à d’autres quartiers de l’hyper-centre, là où l’on ne peut pas mettre de composteurs collectifs ».