Best of 2024 : retour sur les temps forts du mois de Janvier
Bilan. Visites présidentielles, innovations, investissements, rachats d’entreprises, sagas de groupes, découvertes de sites industriels... retour sur les grands titres qui ont fait l’actualité de votre journal en 2024. Retrouvez les évènements phares de Janvier.
« Objectiver le débat public »
Au cours de cette audience solennelle, il a été rappelé que les missions de la Cour des comptes et des Chambres régionales et territoriales des comptes trouvaient leur origine dans l’article 15 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen disposant que « la société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration ». Une mission dont Pierre Moscovici souligne la portée et l’implication : une exigence de probité, d’honnêteté et d’impartialité. Les institutions financières sont-elles un pôle de sérénité alors que la Nation tangue ? Pour Pierre Moscovici, elles sont en tous cas un élément clef de la décision publique dans un contexte politique pour le moins confus.
À Dijon, le CHU s’intéresse au cerveau
C’est un double événement qui s’est déroulé le 21 décembre au sein du nouveau bâtiment Bocage Central Nord-Est, plus simplement dénommé Hall D : l’extension de l’Unité de soins intensifs neuro-vasculaires (USINV), dont la capacité est portée de 10 à 15 lits et bientôt 20, et l’inauguration du nouvel hôpital de jour de neurologie spécialisé dans les troubles cognitifs et les pathologies du mouvement.
« Cette concomitance illustre l’étendue du périmètre sur lequel intervient le service de neurologie : nous prenons en charge aussi bien l’hyper-urgence, à travers l’accueil de patients victimes d’un Accident vasculaire cérébral (AVC), que des pathologies chroniques neuro-évolutives, telles que les maladies d’Alzheimer et apparentées ou Parkinson », explique Yannick Béjot, chef du service neurologie et vice-président recherche de l’établissement. « Nous faisons face à une croissance importante du nombre de cas pris en charge, du fait notamment du vieillissement de la population. Dans ces sur-spécialités, des avancées majeures sont en cours en matière d’offre thérapeutique. L’ouverture de ces nouvelles unités permettra aux patients du CHU Dijon Bourgogne et de tout le territoire d’en bénéficier ».
L’école consulaire Iméa fête ses 35 ans
L’école consulaire Iméa est née en 1989 à Besançon sous le nom d’école des commerçants. Rattachée à la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) Saône-et-Doubs, l’établissement d’enseignement supérieur – présent sur quatre campus : Besançon, Montbéliard, Vesoul et Pontarlier – cultive depuis ses origines une grande proximité avec le réseau entrepreneurial de son territoire. Ses formations en alternance, validées par trois diplômes, de bac+2 à bac+3, reconnus par l’État, sont tournées vers les métiers de la vente et du commerce. Elle fête cette année ses 35 ans et, pour l’occasion, arbore une nouvelle identité de marque et ouvre une inédite formation bac+5 en réponse aux besoins du terrain.
La nouvelle géographie des quartiers prioritaires
Un décret paru le 30 décembre 2023 au Journal officiel actualise la localisation de ces QPV, désormais au nombre de 1 362 en France. La région Bourgogne-Franche-Comté n’échappe pas à cette nouvelle cartographie qui a donc évolué sur la base de l’actualisation des réalités locales.
Quatre quartiers sortent du dispositif : Saint-Jacques à Beaune (21), Grette à Pontarlier (25), Stade-Fontaine au Loup à Chalon-sur-Saône et Harfleur-République-Lapérouse au Creusot (71). Huit autres font leur entrée : Quetigny centre (21), Forges-Montanot à Audincourt, Hauts de Saint-Claude et Battant à Besançon, Batteries du Parc à Montbéliard et Les Pareuses à Pontarlier, La Molette au Creusot et La Pépinière à Belfort (90). Les autres QPV restent inchangés, comme Les Grésilles à Dijon (photo ci-dessus), si ce n’est que parmi les existants, certains voient leur périmètre évoluer.
Le chef-lieu de l’Yonne poursuit ses grands travaux
Quarante millions d’euros : c’est le montant total des investissements portés par Auxerre et Auxerre agglomération pour soutenir la politique de renouvellement urbain promise par le maire Crescent Marault. Au programme, la reconfiguration ou la rénovation de plusieurs sites ou monuments emblématiques de la cité icaunaise, telles la place Maréchal-Leclerc, la salle Vaulabelle, ou l’abbaye Saint-Germain.
2024 verra aussi la disparition des anciens silos de 110 Bourgogne (photo ci-contre), avant l’émergence d’un nouveau quartier énergétiquement autonome sur les 17 hectares de Batardeau-Montardoins. Enfin, les travaux de la Liaison sud d’Auxerre (Lisa), la voie de contournement devenue un serpent de mer, vont commencer avec des investissements locaux importants : 15,37 M€ pour la ville d’Auxerre et 27,65 M€ pour Auxerre agglomération.