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Bpifrance, bilan et perspectives

Economie. Partenaire privilégié de l’économie régionale, l’antenne Bourgogne Franche-Comté de Bpifrance a dressé le bilan de son intervention 2022 et mis en lumière sa stratégie pour 2023.

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Bilan économique
(Crédit : Pixabay)

Le chiffre de 1,7 milliard d’euros mobilisés auprès de 3.304 entreprises se suffit à lui-même pour traduire l’implication de Bpifrance dans l’économie régionale.

Mais les chiffres ne s’arrêtent pas là : 183 entreprises de Bourgogne Franche-Comté ont été accompagnées à l’export par l’intermédiaire d’une intervention à hauteur de 90 millions d’euros.

« Le Covid a ralenti cette habitude mais on veut pousser encore les entreprises à sortir, pas uniquement les industriels. »

D’ailleurs Bpifrance ouvre son dispositif d’aide à l’implantation non seulement au grand export mais aussi à l’échelle européenne. Autre donnée : 133 entreprises ont bénéficié de l’accélérateur BPI et plus de 9.000 porteurs de projet ont trouvé une oreille attentive auprès de l’un des 13 réseaux partenaires maillant le territoire.

« Nous sommes une banque de développement » a rappelé Marc Auloge, directeur régional de Bpifrance. La mission de garantie reste l’action majeure de la structure qui a débloqué 172 millions d’euros à destination de 2.574 entreprises.

« Il est naturel de partager le risque quand l’entrepreneur n’a pas tous les signaux au vert. L’octroi d’un financement BPI a un effet de levier incontestable sur l’obtention de prêts et financements. »

Quatre axes stratégiques

Photo de Marc Auloge
Marc Auloge, directeur régional de Bpifrance encourage les chefs d’entreprise et porteurs de projet à solliciter un accompagnement pour être mieux armé, « a fortiori en période tourmentée ». (Crédit : Bpifrance)

Pour 2023, Bpifrance se donne quatre priorités pour l’économie régionale. Alors que 70 millions d’euros ont été accordés en 2022 dans le cadre de prêts Climat, la structure entend accélérer encore la transition écologique.

Le directeur souhaite également soutenir le développement industriel et contribuer au déploiement du plan France 2030. « Nous allons rencontrer les chefs d’entreprise pour les encourager à participer aux différents appels à projet afin de bénéficier d’avances remboursables ou de subventions. Il faut structurer les entreprises pour qu’elles y répondent afin que la deeptech rejoigne l’entreprise. »

Dernier axe majeur du travail à venir, celui de l’accompagnement et du financement des créateurs – repreneurs. « Un entrepreneur, c’est une promesse d’emplois et de valeur ajoutée donc nous devons militer, suggérer, l’accompagner pour qu’il soit le mieux armé. »

Formation, conseil et mise en réseau forment le triptyque de cette stratégie. « On veut convaincre le chef d’entreprise de libérer du temps pour ça car ceux qui ont été accompagnés en redemande. »