Dijon Métropole mise sur le « Bourgogne-Dijon »
Conseil. Le conseil métropolitain a été marqué par l’élection de Jean-Michel Verpillot en tant que vice-président « en charge de la reconnaissance du vignoble dijonnais ».
Après le dépôt, il y a quelques semaines, d’un dossier à l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) pour obtenir sa propre appellation viticole, Dijon Métropole veut mettre toutes les chances de son côté pour voir son projet aboutir. Le jeudi 28 novembre, c’est Jean-Michel Verpillot, maire de Marsannay-la-Côte, grand habitué des sujets viti-vinicoles et déjà conseiller métropolitain délégué à la renaissance du vignoble et à l’agriculture péri-urbaine, qui est promu au rang de vice-président - élu par ses confrères – avec la tâche de faire renaître le vignoble dijonnais au travers d’une nouvelle appellation : « Bourgogne-Dijon ». « Il y a une vraie présence de la vigne sur la métropole, observe le nouveau vice-président, et il y aura évidemment des travaux à conduire avec la maire de Dijon, la maire de Plombières, la maire de Daix et les maires de Corcelles et de Talant puisque l’appellation Bourgogne-Dijon va concerner ces communes ». Au total, le projet réunira 28 viticulteurs, « mais rayonnera sur l’ensemble des 23 communes de la métropole, promet Jean-Michel Verpillot. Je souhaite que les maires de la métropole s’approprient cette appellation ».
Plus généralement, cette stratégie marque la volonté de Dijon Métropole d’insister sur le savoir-faire du territoire en la matière : « C’est aussi l’occasion de profiter de l’installation pérenne de l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) à Dijon pour développer un facteur d’attractivité très important », rappelle François Rebsamen, président de Dijon Métropole.
Autres points d’intérêt
Au-delà des questions liées à la vigne, le conseil métropolitain s’est notamment penché sur le sujet de la future modernisation pendant cinq ans de l’unité de valorisation énergétique de Dijon Métropole, « qui je le rappelle est la seule du département, et qui rend service à toute la région notamment lorsqu’il y a des pannes ou des arrêts sur des plus petites unités, précise François Rebsamen. Nous inscrivons 850.000 € d’études préparatoires pour ce qui est l’un des très gros dossiers qui arrivera prochainement ».
On note également l’engagement de la métropole pour la rénovation de l’habitat privé, avec une enveloppe globale de 800.000 € attribués aux différents propriétaires privés. « La métropole a financé 350 rénovations, rapporte le président de la collectivité. C’est ce qui maintient aujourd’hui en forme les entreprises liées à l’habitat puisqu’on construit aujourd’hui moins de logement et qu’il y a une chute de l’investissement privé. Avec ces programmes d’intérêt général, on maintient à vie tout un pan des PME et artisans qui travaillent sur ces projets ».