Collectivités

Dijon Métropole soutient le peuple Mahorais.

Dijon Métropole. À l’occasion du dernier conseil métropolitain de l’année 2024, les élus ont délibéré une aide exceptionnelle d’un montant de 50 000 € en faveur de l’ONG Secouristes Sans Frontières pour venir en aide aux habitants de l’île de Mayotte.

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Photo de Jean-Patrick Masson, François Rebsamen et Isabelle Elzière
De gauche à droite : Jean-Patrick Masson vice-président de DM, François Rebsamen, président de DM et Isabelle Elzière, directrice de cabinet de François Rebsamen. (Crédit : JDP.)

À l’occasion du dernier conseil métropolitain de l’année 2024, les élus ont délibéré une aide exceptionnelle d’un montant de 50 000 € en faveur de l’ONG Secouristes Sans Frontières pour venir en aide aux habitants de l’île de Mayotte touchée par le cyclone CHIDO le samedi 14 décembre 2024. « Le bilan humain est déjà très lourd avec 20 victimes déplorées à ce jour, mais il est probable que le nombre de personnes décédées soit beaucoup plus élevé compte tenu du fait qu’une frange importante des habitants de Mayotte vit dans des conditions extrêmement précaires », explique Dijon Métropole (DM) dans un communiqué. Cela s’additionne à une subvention exceptionnelle votée lundi 16 décembre par le conseil municipal de la ville de Dijon, d’un montant de 50 000 € également, versée à la Croix-Rouge française.

La métropole se porte bien

Pour DM, fin d’année rime surtout avec vote du nouveau budget. Or, dans un contexte politique incertain, marqué notamment par le rejet du projet de loi de finances 2025, les collectivités sont au point mort. « On a décidé de décaler le vote du budget, explique François Rebsamen, président de DM, pour avoir un débat d’orientation budgétaire – qui lui-même sera compliqué – nous permettant de prendre en considération les différentes options. On repart donc sur 2024 : on n’a plus les prélèvements qui étaient prévus par la loi de finances sur nos recettes réelles de fonctionnement, ni sur la TVA, mais on est sur le flou sur un certain nombre de sujets ». Selon François Rebsamen, la collectivité échappe ainsi à une ponction de l’ordre de « 8 à 9 M€ » sur les finances métropolitaines. « Le contexte national n’est pas joyeux, on ne sait pas où on en est, mais nous on peut parler de l’évolution de nos ratios financiers depuis 2012, juste avant le pic de notre encours de dette en 2013 – année de financement du tram – », poursuit le président de DM. « On avait à cette époque une dette de 416 M€ ; en fin 2023 on était à 256 M€ et on doit être aujourd’hui à 239 M€.

On a eu une diminution assez spectaculaire, mais surtout une capacité de remboursement de la dette qui reste bien en dessous des cinq ans ». Pour les orientations du budget 2025, le conseil métropolitain s’appuie sur certaines priorités : le maintien d’un haut niveau d’investissement – évalué entre 125 et 130 M€, « le plus élevé depuis 2012 » ; l’affirmation de l’engagement métropolitain dans la transition écologique ; le suivi d’une stratégie ambitieuse en matière de développement économique et d’enseignement supérieur ; affirmer DM comme une métropole « du quotidien et de proximité » et « tournée vers les plus fragiles ». François Rebsamen rappelle également que la capacité d’autofinancement de la collectivité est forte : « On parle de 60 M€ d’épargne dégagée, conclut-il. La situation est saine, elle est bonne, la métropole va bien ! ».