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ENGIE : des ENR pour l’économie régionale

Energie. Les infrastructures productrices d’énergie verte sont un atout écologique mais aussi économique démontre le groupe Engie qui, avec sa filiale Engie Green, a versé 1,6M€ de taxes et impôts aux territoires de BFC en 2024.

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Le parc éolien de Thory (89). Avec ses six mâts et une production annuelle de près de 40 000 MWh, il couvrira les besoins en électricité d’environ 18 000 personnes. Objet d’une large concertation des riverains, il n’a pas fait l’objet de recours. (Crédit : Engie Green.)

Avec + de 150 000 habitants alimentés en électricité verte par an grâce à 12 parcs énergies renouvelables, mais aussi par ses 13 réseaux de chaleur, « Engie est un fer de lance de la transition énergétique en BFC », juge Clémentine Noirard, sa déléguée régionale. Une transition nécessaire, dont l’acceptabilité par les territoires est un élément primordial : elle évoque à ce titre le parc éolien de Thory (89) mis en service en juillet 2024. « Il fallait relever le défi de densifier sans encercler, ni créer de saturation visuelle, précise Clémentine Noirard. Une zone d’études réduite pour la préservation de l’environnement, l’évitement des co-visibilités avec le site classé de Vézelay, la réduction de la taille des éoliennes : autant de mesures mises en place notamment grâce aux sept comités de pilotage et aux deux réunions publiques organisés pendant le développement du projet avec les riverains et acteurs locaux » qui ont abouti à un projet qu’elle estime « très bien intégré ».

Impact économique et écologique

L’acceptabilité passe aussi par l’impact des EnR, économiques via notamment l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (1,6 M€ versé aux territoires de BFC en 2024 par Engie Green), mais aussi rentables par leur usage. Engie propose ainsi des dispositifs « dont l’objectif est de réduire et maîtriser les consommations énergétiques de nos clients, décarboner leurs installations, ou [permettre] l’hybridation des mix énergétiques », explique Clémentine Noirard qui cite plusieurs exemples « remarquables » : la création d’une chaufferie biomasse couplée à la récupération de la chaleur fatale des caves de la maison de comté Juraflore à Poligny (39) pour alimenter un réseau de chaleur, ou la chaufferie biomasse du centre du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) Valduc à Salives (21). D’une puissance de 13,4 MW, elle alimente le site à 92 % en chaleur renouvelable grâce à du bois-énergie collecté dans un rayon de 80 km. « Elle permet d’éviter l’émission de 12 000 à 16 000 tonnes de CO2 chaque année, tout en soutenant l’emploi local au sein de la filière bois », souligne Clémentine Noirard.

Partenaire des collectivités locales et des EPCI, mais aussi des entreprises et des sites industriels, Engie met en avant sa maîtrise de l’ensemble de la chaîne de valeur de l’énergie. « Engie regroupe plusieurs activités complémentaires : la production d’électricité et de gaz renouvelables, les actifs de flexibilité et notamment les batteries, les réseaux de transport et de distribution de gaz et d’électricité, les infrastructures énergétiques locales (réseaux de chaleur et de froid) et la fourniture d’énergie aux clients particuliers, collectivités ou entreprises », précise Clémentine Noirard. Le groupe revendique un investissement de + de 10 Mds € par an en France pour faire avancer la transition énergétique et « atteindre son propre objectif de net zéro carbone en 2045 », conclut la déléguée régionale. En BFC, Engie affiche 1 200 emplois directs et 6 250 emplois soutenus, et 222 M€ d’achats réalisés/an.