L’Inrae atteint ses objectifs énergétiques avec un an d’avance
Énergie. L’Inrae annonce avoir réussi à baisser de 10 % sa consommation globale d’énergie en 2022 atteignant ainsi les premiers paliers de son plan de sobriété énergétique fixé par l’État.
La crise énergétique subie en 2022 a accéléré les travaux de maîtrise énergétique entamés depuis la création d’Inrae en 2020 à travers le plan d’action RSE porté au niveau national. Dès 2022, sur la base d’une cartographie énergétique globale comptabilisant la part de chacun des 2.200 bâtiments de l’établissement répartis sur environ 100 sites, pour une surface de plus d’un million de mètres carrés, Inrae pu optimiser sa consommation énergétique.
Résultat : les objectifs de maitrise fixés par le gouvernement sont atteints et même dépassés avec un an d’avance. Cette baisse a été rendue possible par des investissements majeurs avec 162 projets de rénovation énergétique engagés depuis début 2021 pour une enveloppe totale de près de 24,5 millions d’euros.
« L’implication de tous les personnels, scientifiques, techniciens comme administratifs, qui ont su adapter leurs comportements individuels et collectifs, a largement contribué à cette dynamique de baisse qui semble encore s’amplifier en 2023 avec des résultats qui atteignent -20% au 1er semestre par rapport à 2021, à périmètre constant », précise l’institut de recherche dans un communiqué.
Une baisse de 41 % en BFC
En Bourgogne Franche-Comté, le centre Inrae, qui accueille environ 930 agents répartis sur sept sites (quatre à Dijon, un à Bretenière et un à Poligny), représentant près de 38.000 mètres carrés, a réussi à réduire de 41 % sa consommation de chauffage entre le 1er trimestre 2021 et le 1er trimestre 2023.
Des résultats qui doivent beaucoup à la mise en place d’un groupe énergie pérenne composée d’une vingtaine d’agents de toutes les unités, piloté par la direction centrale et doté de moyens financiers à hauteur de 40.000 euros en 2023.
« Cette année, la mobilisation s’est traduite par des actions à gains rapides (calorifugeage de conduites d’eau chaude/froide, baisse du chauffage dans les locaux entre Noël et le jour de l’an…), et par des études et des travaux de plus grande ampleur, tels que : le raccordement au réseau de chaleur urbain de plusieurs bâtiments, et l’enlèvement des chaudières au fioul ; une étude d’optimisation des dispositifs de chauffage des bâtiments les plus énergivores et une seconde de de faisabilité de la réhabilitation énergétique et fonctionnelle des serres », développe l’Inrae de BFC.