La région BFC vote 50,6 M€ en faveur de l’économie, de l’emploi et des territoires
Région BFC. Réunis en commission permanente à Dijon, le 17 octobre, les élus de la région BFC ont voté une enveloppe de 50,6 M€ de financements régionaux pour soutenir principalement l’entrepreneuriat, les filières stratégiques, la formation professionnelle et l’agriculture.
Pour sa dernière commission permanente, la région BFC a voté une enveloppe global de 50,6 M€ de fiancements couvrent un ensemble d’initiatives variées allant de l’aménagement du territoire à la cybersécurité en passant par l’agriculture (notamment la lutte contre la flavescence dorée)le soutien de projets en faveur de l’égalité femmes-hommes et les aides en faveur de la vie associative. Un accent particulier a été mis sur le développement économique et la formation professionnelle, cette dernière recevant la part la plus significative des fonds, soit 32,29 M€.
Focus sur le développement économique...
Dans le cadre du Schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation, la région concentre ses efforts sur les entreprises et les porteurs de projets. Une enveloppe globale de 1,02 M€ est attribuée à huit entreprises sous forme d’avances remboursables à taux nul, destinées à soutenir la croissance, l’investissement ou le recrutement. Parmi les bénéficiaires figurent notamment la dijonnaise Fungu’it (production d’arômes naturels alimentaires) pour 200.000 €, l’iconaise M.P.H (mécanique de précision), également pour 200.000 € et la jurassienne Losers Magnifiques (conception et commercialisation de montures de lunettes optiques haut de gamme) pour 100.000 €.
De plus, 52 projets de TPE sont soutenus pour un montant total de 1,3 M€ en avances remboursables, ce qui permet le maintien et/ou la création de 195 emplois sur le territoire. Ce financement se décompose en 897.185 € pour 39 projets de création-reprise et 407.751 € pour le soutien à la croissance de 13 entreprises.
La région encourage également l’entrepreneuriat via le financement de prêts d’honneur à taux zéro accordés à l’entrepreneur lui-même. Une dotation de 500.000 € a été votée pour abonder les fonds de prêts d’honneur création-reprise, distribués par des réseaux comme Initiative France, l’Adie, et Réseau Entreprendre. Une somme de 21.000 € est également accordée à sept bénéficiaires dans le cadre de la prime à la création reprise dans les territoires fragilisés, visant les zones défavorisées.
Afin de consolider le tissu industriel régional, sur ses filières d’excellence une enveloppe globale de 454.210 € est octroyée aux domaines de l’automobile, du nucléaire et de la santé. Le Pôle Véhicule du Futur reçoit ainsi des fonds pour trois programmes distincts : 30.000 € pour Decarb Filauto BFC (réduction de l’empreinte carbone), 47.500 € pour Résililience Auto (diversification des marchés et compétitivité) et 99.500 € pour Auto Defense (accès aux marchés de la défense).
... et sur l’emploi
Le secteur nucléaire est soutenu par un financement de 228.930 € au CIFEM pour le Programme Peon (excellence opérationnelle nucléaire). Sur le volet santé, 27.210 € sont accordés à la société Le Tube à Essais à Besançon pour le projet de collaboration autour des biothérapies entre la Région BFC et le Québec.
En matière d’Économie sociale et solidaire, 107.386 € sont accordés pour soutenir l’investissement matériel et immobilier de trois structures : Groupe Solif à Charolles, Association Pluri’Elles à Belfort et Les Jardins de Cocagne à Mâcon.
La Région finance aussi la poursuite de l’expérimentation Territoire zéro chômeur de longue durée, avec une enveloppe de fonctionnement de 60.000 € destinée aux Comités locaux pour l’emploi et au réseau de coordination de la Nièvre « La Grappe ». Enfin, dans le cadre de l’aide à l’emploi associatif, 140.000 € sont octroyés pour soutenir vingt nouveaux postes créés ou pérennisés (7.000 € par poste), permettant aux associations de se développer et de se structurer. De plus, onze associations reçoivent un montant total de 31.000 € pour des projets en faveur de l’égalité femmes-hommes, de la citoyenneté et de la lutte contre les discriminations.
Territoire, renouvelables et numérique
Dans le secteur agricole, des aides spécifiques ont été votées. Une aide exceptionnelle de 35.000 € est ainsi dédiée à la lutte contre la flavescence dorée dans les vignobles du Jura et de Bourgogne et une subvention de 100.000 € est accordée aux huit Groupements de défense sanitaire départementaux pour le plan d’éradication de la diarrhée virale bovine.
Le développement territorial est un axe majeur, avec des financements votés à hauteur de 3,28 M€.
Dans le cadre du dispositif Territoires en action 2022-2028, qui prévoit près de 170 M€ d’investissement au total, la région soutient huit territoires pour 2,84 M€ en investissements. Parmi les projets bénéficiaires, on note 500.000 € pour l’aménagement de l’entrée du quartier du Plessis à Montceau-les-Mines (71) et 685.940 € pour le Pôle métropolitain Nord Franche-Comté (aménagement d’espaces publics sur le site du Plateau des Chèvres à Belfort, rénovation énergétique du groupe scolaire à Longevelle-sur-Doubs...).
Le dispositif Centralités rurales en région, destiné aux communes fragiles de moins de 15.000 habitants, bénéficie d’une aide à l’investissement de 353 554 € pour la pour l’aménagement de la rue d’Arcy et de la rue de la Croisette à Civry (71) et pour l’aménagement du parvis de la gare d’Étang-sur-Arroux (71).
La région investit dans les énergies renouvelables. Une subvention globale de 285.581 € est attribuée pour soutenir quatre projets de chaufferie bois-plaquettes et de réseaux de chaleur à Flogny-la-Chapelle (89), à Saint-Sauveur-en-Puisaye, à Tavaux (39) et au syndicat mixte des Deux Lacs pour la piscine de Malbuisson (25).
Dans le domaine du numérique, la région a approuvé une convention relative au Csirt-BFC, son centre de cybersécurité régional. Ce centre, labellisé par l’État, reçoit une subvention de 400.000 € de l’Anssi pour pérenniser ses activités et renforcer la cyberdéfense des acteurs locaux (collectivités, entreprises, associations) et ainsi donner vie à un véritable bouclier régional contre les cybermenaces.