La SEML Saône-et-Loire Energies Renouvelables s’attaque aux énergies renouvelables
Energie. Avec la création de la Société d’économie mixte Saône-et-Loire Énergies Renouvelables, la Saône-et-Loire lance une campagne offensive de projets d’installation d’énergies renouvelables.
Face à la crise énergétique qui touche l’Europe et en particulier la France, les énergies renouvelables apparaissent comme la solution miracle pour les pouvoirs publics. En apparence tout du moins puisqu’un récent rapport vient d’estimer le coût du retard en matière de déploiement entre six et neuf milliards par an, sommes nécessaires à l’achat de gaz pour la production électrique. Un retard de 20 ans selon les opérateurs énergétiques en partie dû à une prise de conscience tardive des enjeux du renouvelable mais également à une procédure souvent qualifiée de longue et complexe : pour exemple, selon Engie Green, il faut en France dix ans pour faire aboutir un projet éolien contre cinq en Allemagne.
Une première tranche de 34 millions d’euros
En Sâone-et-Loire, ce sera donc le travail de la nouvelle entité née le 5 décembre dernier d’un Pacte d’actionnaires signé entre le Syndicat départemental d’énergie de Saône-et-Loire (SYDESL) qui détiendra 58% de la SEML, la Banque des Territoires (20,83%), la caisse régionale du Crédit Agricole Centre-est (12,5%), et la SAS GEG Energies Nouvelles et Renouvelables (GEG ENeR - 8,67%). Son nom : la SEML (société d’économie mixte locale) Saône-et-Loire Energies Renouvelables : « Par la création de cette SEML, le SYDESL et ses partenaires ont l’ambition de mettre à disposition des populations et des collectivités locales, un outil capable d’accélérer la diversification du mix énergétique dans le département » précise le communiqué de la Banque des Territoires.
>LIRE AUSSI : Développement durable, un enjeu sociétal pour la Saône-et-Loire
Autre argument de taille, la SEML Saône-et-Loire Énergies Renouvelables interviendra désormais pour l’ensemble des énergies renouvelables. Une extension de son champs d’activité qui permettra de s’adapter au « potentiel disponible et la faisabilité tant technique qu’économique des projets ». La première vague d’investissements, estimée à 34 millions d’euros, sera constituée majoritairement de projets photovoltaïques et de projets éoliens, avec une ouverture à l’ensemble des énergies renouvelables.