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Le préfet exhorte à la « confiance »

Économie. Le préfet Franck Robine présentait ses vœux pour 2024 aux « forces vives » de la région devant élus, parlementaires et représentants des organisations professionnelles.

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Photo du discours des voeux du préfet
(Crédit : DR)

« Ce soir, je voudrais vous faire partager ma conviction : cette conviction c’est que la Bourgogne Franche-Comté et le département de la Côte-d’Or peuvent regarder 2024 avec confiance. Confiance dans l’avenir au regard d’une histoire prestigieuse, enrichie par la richesse des terroirs et du patrimoine, ainsi que par la diversité des huit départements qui composent la région. Confiance également dans les politiques que le gouvernement entend mettre en œuvre, confiance dans les atouts dont disposent la région BFC pour tirer le meilleur parti de ces politiques et confiance, enfin, dans les 2,8 millions d’hommes et de femmes qui y habitent, pour avoir la volonté et la capacité, d’y parvenir.

Cette confiance je la vois particulièrement dans le domaine économique, dans celui de la transition écologique et pour les territoires de notre très belle région ». Pour ses vœux aux « forces vives », le préfet de Côte-d’Or et préfet de la région BFC avait choisi l’optimisme, un optimisme fondé sur les chiffres de l’engagement de l’État dans les territoires (voir encadré).

École de l’hydrogène

Au rang des projets structurants de 2024, le dossier de labellisation d’une École Nationale de l’hydrogène, porté par la présidente de la région BFC Marie-Guite Dufay, alors que le Président de la République a annoncé en 2023 à Belfort que le pays engagerait neuf milliards d’euros pour faire émerger la filière. « Je crois fermement qu’avec ce projet, a appuyé le préfet, la Bourgogne Franche-Comté peut être leader national ».

Traitement des dossiers FEADER

Les retards de traitement des dossiers dû au transfert de leur gestion aux régions - un retard qui a causé des manifestations d’agriculteurs à Dijon et bouleversé la comptabilité ou l’installation des exploitations - a décidé l’État à prendre sa part pour en absorber la résorption. « Ainsi, a révélé le préfet, après les 250 dossiers initialement repris par l’État en instruction au début de l’année 2023, sur décision du ministre de l’agriculture, ce sont en tout 600 dossiers, dont 250 en Saône-et-Loire, qui vont être prochainement traités par l’État ». Une annonce destinée à calmer le monde agricole, en pleine ébullition, à quelques semaines du Salon international de l’agriculture de Paris.