Collectivités

Moderniser le tri des déchets pour mieux chauffer Pontarlier

Environnement. Les déchets des 142.800 habitants du Haut-Doubs aboutissent au Valopôle pour être valorisés. Le 7 juillet, Préval Haut-Doubs, le syndicat mixte de valorisation des déchets, a confié à nouveau le contrat à Suez qui répond aux objectifs fixés de performance et d’amélioration.

Lecture 2 min
En renouvelant le marché d’exploitation du Valopôle et en engageant 16 millions d’euros d’investissement, Préval entend poursuivre le développement de son réseau de chaleur et s’inscrire pleinement dans la transition énergétique. (Suez / Valopôle)

Seize millions d’euros vont être engagés par Préval dans le cadre du nouveau contrat signé avec Suez pour la modernisation du site de tri des déchets de Valopôle. Pour répondre aux exigences réglementaires attendues pour 2023, le syndicat mixte a signé, le 7 juillet, un nouveau contrat avec Suez pour l’exploitation du site que le groupe assure depuis 2009. La capacité de l’entreprise à répondre aux exigences du marché de modernisation et de plus haute performance lui ont permis d’obtenir un élargissement de son périmètre opérationnel.

Des ambitions maintenues

De son côté, le syndicat mixte entend projeter le site dans les 20 prochaines années grâce aux meilleures techniques actuellement disponibles et créer des conditions d’exploitation optimums. Valopôle doit également s’inscrire dans le renouvellement et le développement du réseau de chaleur.


> LIRE AUSSI : Saône Digital, vitrine de la High-Tech


Le financement décidé portera ainsi sur la modernisation de l’unité de valorisation énergétique avec un meilleur traitement des fumées incluant notamment l’ajout d’analyseurs en continu pour évaluer le mercure et l’ammoniaque ainsi que sur une extension de 250 mètres carrés des espaces techniques et administratifs. Valopôle emploie actuellement 70 salariés. Tandis qu’actuellement 75 bâtiments de Pontarlier sont alimentés en chauffage et en eau chaude sanitaire par le réseau de chaleur, son extension doit se poursuivre pour arriver à une centaine de bâtiments d’ici 2030 pour poursuivre le développement de la part des énergies renouvelables et de récupération dans le chauffage local.