Obiance élargit son horizon en devenant organisme de formation
Services. Depuis cet été, l’entreprise spécialisée dans le bien-être au travail franchit une nouvelle étape : Obiance est désormais reconnue comme organisme de formation. Un virage réfléchi qui s’inscrit dans la continuité de son engagement pour la santé et la qualité de vie au travail.
Obiance s’est imposée comme un acteur majeur du bien-être en entreprise. Réveil musculaire, séances d’étirement, ateliers de respiration ou encore interventions d’ostéopathes : la société conçoit et déploie, partout en France, des prestations dédiées à la santé et au confort des salariés. « Nous sommes avant tout prestataires de service », rappelle son fondateur, Michaël Oumedjkane. Avec près de 2 000 intervenants, l’entreprise adapte ses programmes aux besoins de ses clients, du massage assis à la cohérence cardiaque. Ces interventions, menées au cœur même des entreprises, ont pour objectif de réduire le stress, prévenir les douleurs liées au travail sédentaire et améliorer la cohésion d’équipe.
Depuis plus de quinze ans, Obiance a su s’inscrire dans la dynamique du bien-être au travail, un secteur en pleine croissance, dopé notamment par la prise de conscience post-Covid. « Les entreprises ont compris que le bien-être des salariés n’est plus un luxe, mais un levier de performance et de fidélisation », observe le dirigeant. Mais depuis juillet, Obiance ne se contente plus d’organiser des séances de bien-être : elle peut désormais en enseigner les pratiques. L’entreprise a obtenu son numéro d’enregistrement comme organisme de formation et s’attelle désormais à décrocher la certification Qualiopi, sésame indispensable pour permettre le financement des formations par les OPCO et les comptes personnels de formation. Une étape administrative cruciale, mais aussi symbolique, qui marque l’entrée d’Obiance dans une nouvelle dimension : celle de la transmission de savoir-faire.
Former pour transmettre et professionnaliser le bien-être
Ce tournant ne répond pas à un besoin de recrutement, « On n’a jamais eu de mal à trouver des intervenants », sourit Michaël Oumedjkane, mais à une volonté d’accompagner la professionnalisation du secteur. Depuis plusieurs années, le fondateur d’Obiance constate un engouement pour les métiers du bien-être, notamment depuis la crise sanitaire de la Covid-19. Beaucoup de professionnels issus de la reconversion souhaitent se perfectionner ou diversifier leurs compétences. Mais l’ambition d’Obiance dépasse la simple transmission technique. L’entreprise souhaite également accompagner ses stagiaires sur les aspects commerciaux et entrepreneuriaux. « Notre but, c’est qu’ils puissent vivre de leur activité, qu’ils sachent se développer, se faire connaître, trouver des clients, que ce soit avec Obiance ou en dehors », souligne Michaël Oumedjkane.
Reste à finaliser la lourde procédure Qualiopi, condition indispensable pour officialiser cette nouvelle activité. « Il y a une quarantaine de critères à respecter et énormément de documents à produire. Il faut prouver la qualité de chaque étape de la formation, du contenu pédagogique au suivi des stagiaires », explique le fondateur. Loin de décourager l’entrepreneur, ces démarches ont renforcé sa détermination à structurer durablement l’activité. « L’objectif est clair : proposer les premières sessions en 2026, avec la même exigence de qualité qui a fait le succès d’Obiance », assure-t-il. Avec ce nouveau statut, l’entreprise franchit une étape stratégique. Elle passe d’un rôle de prestataire à celui de formateur et acteur de la montée en compétence dans le domaine du bien-être. Une évolution naturelle, selon son dirigeant : « Nous avons accumulé quinze ans d’expérience de terrain. Aujourd’hui, nous voulons la partager pour contribuer à professionnaliser un secteur en pleine expansion. »