Politique de la ville : Joigny accélère le mouvement
Accompagnement. La ville de Joigny va bénéficier de l’accompagnement de la Banque des Territoires grâce au cofinancement de deux études et une ingénierie de projet pour un montant de près de 126.000 euros. Ces trois dispositifs visent à accélérer le renouvellement urbain et la transition environnementale.
En déplacement dans la « cité maillotine », jeudi dernier, le directeur de la Banque des Territoires, Olivier Sichel, est venu concrétiser son appui financier à Nicolas Soret, le maire et président de la communauté de communes du Jovinien (CCJ). Dans le cadre du programme Petites villes de demain, 15.000 euros ont été attribués pour mener l’étude de réaménagement des quais du mail et de la baignade, au titre du renouvellement urbain du centre ancien.
« Avec un cadre de vie qualitatif et marqué par des logements, commerces, des services et des espaces publics adaptés à la demande, la ville de Joigny multiplie les initiatives pour attirer de nouveaux habitants. Ce soutien au projet jovinien illustre l’engagement de la Banque des Territoires pour agir au bénéfice de villes plus durables et plus attractives et ainsi réduire les inégalités sur les territoires », a souligné Olivier Sichel.
Lauréate des « quartiers fertiles »
À la suite de l’appel à projets relatif à l’agriculture urbaine dans les quartiers, Joigny a été retenue dans la deuxième tranche de « Quartiers fertiles » pour la mise en place d’un jardin maraîcher d’insertion au cœur du quartier de La Madeleine. Ce projet estimé à 1,6 million d’euros prévoit la création d’une structure d’insertion par l’activité économique (SIAE). Avec 12 équivalents temps-plein (ETP) à la clé pour l’activité maraîchère biologique. La Banque des Territoires va cofinancer cette opération à hauteur de 107.000 euros pour son ingénierie ainsi que 50% des frais engendrés par l’étude des sols, soit 3.500 euros.
« La ville de Joigny et la communauté de communes du Jovinien s’engagent dans plusieurs tournants majeurs : d’abord celui des transitions environnementales et numériques. Ensuite, celui de la requalification de son centre-ancien avec ses composantes commerçantes, patrimoniales et de logement, enfin sur son attractivité pour attirer touristes, investisseurs et nouveaux arrivants. Ces virages ne peuvent être pris que par des partenariats de nature à optimiser les moyens publics », a précisé Nicolas Soret.