Pose de la première pierre du Dauphine
Développement. « Expérience client, expérience shopping, expérience travail », la première pierre du Dauphine a été posée vendredi 23 juin.
Construit en 1973, le Centre Dauphine qui devient Le Dauphine ne disparaîtra pas totalement : « Nous avons, explique Philippe Jung, directeur général de Demathieu Bard Immobilier, fait en sorte que tout ce qui pourrait être conservé soit restauré. » Une démarche économique, certes, mais aussi environnementale et qui permettra aux Dijonnais de garder un peu de ce lieu auquel ils sont attachés.
Pour François Rebsamen, maire de Dijon et président de Dijon Métropole, cette première pierre vient compléter un projet de dynamisation entrepris en 2001.
Un dynamisme porté par 250.000 euros d’investissements estivaux pour l’animation du centre-ville mais aussi par le classement en Zone de tourisme internationale, quand « Emmanuel Macron et moi étions ministres. C’est ce qui a permis d’obtenir des aides pendant la période du COVID et de conserver de grandes enseignes » ajoutant que : « Alors que la moyenne des commerces vacants est autour de 14 %, à Dijon, nous sommes en dessous de 5 % ». Le maire-président en a profité pour promettre « une réouverture du parking Dauphine avant les illuminations de fin d’année ».
Une ouverture au second semestre 2024
Briac Le Lous, président du groupe Urgo Healthcare a lui filé la métaphore sportive : « Si notre entreprise était sportive, Dijon serait notre village olympique » précisant que « Urgo s’attache à avoir les meilleurs collaborateurs au monde ici, à Dijon ».
Des collaborateurs qui seront au nombre de 250 du département Healthcare à rejoindre le nouveau siège qui, comme l’ensemble des commerces et bureaux, devraient être achevés au second semestre 2024.
Enfin, Marc Fortunato, président de Dauphine Invest SAS a tenu à remercier François Rebsamen et les élus : « En 2017, j’étais tout seul à croire à ce projet qui devait transformer une copropriété en un complexe ultra moderne, et sans le soutien total des élus, ce projet serait impossible » soulignant : « La nécessité de reconvertir un lieu à l’architecture datée et monolithique des années 1970 pour faire en sorte d’offrir un lieu où tous les gens seront contents d’aller travailler ». Pour marquer le coup, les élus et responsables ont glissé, dans l’un des parpaings, un cartouche contenant la signature de chacun des partenaires…