Collectivités

Trois hectares de panneaux photovoltaïques à l’ouest de Besançon

Énergie. Grand Besançon Métropole (GBM), la commune de Chalezeule et la société Opale ont acté un partenariat afin de réaliser un projet photovoltaïque sur l’ancien site d’enfouissement de déchets inertes Les Andiers. Début des travaux prévus pour 2024.

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Le projet photovoltaïque de Chalezeule débutera en 2024
Le début des travaux du projet photovoltaïque sur la commune de Chalezeule est prévu pour 2024.

En 2019 Grand Besançon Métropole (GBM) s’est doté d’un Plan climat air énergie territorial (PCAET) qui traduit l’engagement du territoire en faveur de la sobriété énergétique, de l’adaptation au changement climatique, du développement des énergies renouvelables et du maintien d’une bonne qualité de l’air. La collectivité affirme également son ambition de devenir un territoire résilient et à énergie positive (TePos) en 2050. Dans ce cadre, GBM souhaite notamment multiplier les installations de production d’électricité photovoltaïque sur son territoire.

La communauté urbaine a ainsi initié différentes actions pour encourager les acteurs du territoire à créer des centrales sur toiture ou au sol de type ombrières sur parking ou friches. GBM peut ainsi être maitre d’ouvrage ou acteur moteur de certains projets : c’est le cas du partenariat conclu entre GBM, la commune de Chalezeule à l’ouest de Besançon et l’opérateur Opale Énergie Naturelles, portant sur la réalisation d’une centrale Photovoltaïque sur l’ancien site d’enfouissement de déchets inertes dit « Les Andiers ».

Un financement citoyen pour ce parc photovoltaïque

L’exploitation de cette activité ayant pris fin en 2019, la collectivité a l’obligation de remettre le site en état. «  Compte tenu de la nature instable du terrain suite au stockage de matériaux hétérogènes, ce site n’est plus constructible. Le projet photovoltaïque proposé par Opale Énergies Naturelles est complètement compatible avec les obligations de remise et, en plus, permet de donner une nouvelle activité économique à cet espace dégradé », explique Lorine Gagliolo, vice-présidente de GBM, déléguée au Développement durable, à l’Énergie et à l’Environnement.

Le projet s’étend sur trois hectares pour une puissance installée pouvant aller jusqu’à trois mégawatts-crête et capable de produire jusqu’à 3.000 mégawatts-heure par an, soit la consommation d’environ 870 foyers. «  Par ailleurs, afin de préserver la biodiversité, un espace naturel sera développé au sud de la parcelle et une réflexion sur la mise en place d’un écopâturage par des ovins est en cours », précise l’élue. Côté financement et exploitation de la future centrale, GBM et Opale Énergie Naturelles envisagent de constituer conjointement une société de projet et d’avoir également recours au financement citoyen. Une fois le partenariat entièrement validé, le projet entrera en phase de développement avec notamment la réalisation de toutes les procédures administratives (demande de permis de construire, recherche de financement), ce qui conduirait à un démarrage des travaux début 2024.