Un chantier colossal sur la ligne à grande vitesse Paris- Lyon
Transport. SNCF Réseau réalise d’importants travaux de modernisation de la voie sur la Ligne à grande vitesse (LGV) Paris-Lyon entre Pasilly, dans l’Yonne et Lacour d’Arcenay en Côte-d’Or. Ce chantier d’envergure représente un investissement de 63 millions d’euros, financés par SNCF Réseau.
La modernisation de la voie sur la LGV Paris-Lyon, qui a débuté en 2020 et s’achèvera en 2023, représente un investissement de plus de 300 millions d’euros financés par SNCF Réseau sur environ 160 kilomètres de voies. Une première phase de travaux a eu lieu en 2020 entre Vergigny et Tonnerre, dans l’Yonne permettant de renouveler 40 kilomètres de voies.
Jusqu’en décembre 2021, les travaux se concentrent entre Pasilly, dans l’Yonne et Lacour d’Arcenay en Côte-d’Or. Au total, 55 kilomètres de voies seront renouvelés sur cette zone, axe ferroviaire le plus circulé de France, soit 88.000 traverses et 50.000 tonnes de ballast remplacées (les rails ne seront pas remplacés). Deux bases travaux ont été installées à proximité : elles sont situées respectivement à Montbard et Lacour d’Arcenay.
Au total, 500 agents SNCF et ceux du groupement d’entreprises seront mobilisés sur ce chantier d’envergure.
Un train de travaux, véritable usine sur rails
Les travaux sont réalisés à l’aide d’un train usine, long de 750 mètres et pouvant peser jusqu’à 2.500 tonnes. Ce train est composé d’une succession d’engins permettant de renouveler les composants de la voie. Alors que l’utilisation de moyens classiques ne permet de renouveler que 200 mètres de voies par jour, sur ce chantier, ce sont plus de 500 mètres de voies qui seront remplacés en moyenne chaque nuit, et jusqu’à 700 mètres certaines nuits grâce à ce train spectaculaire.
Cette méthode industrielle permet de réduire la durée globale des travaux tout en préservant pour les voyageurs, en journée, la performance et la régularité de la ligne.
Des retombées économiques et sociales locales
Ce chantier, qui fait appel à dix entreprises, génère indirectement des retombées économiques liées à l’hébergement et à la restauration des personnels de chantier. Ce qui représente l’équivalent sur une année de 315 emplois directs, et 264 emplois indirects.