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Un institut universitaire du rachis au CHU Dijon Bourgogne

Santé. Défini dans le projet d’établissement du CHU, un centre fédérateur dédié aux maladies de la colonne vertébrale voit le jour.

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Photo du professeur Jacques Beaurain
Le professeur Jacques Beaurain au bloc opératoire. (Crédit : archive JDP)

Le CHU Dijon Bourgogne vient d’annoncer la création d’un institut régional universitaire du rachis. Une résolution qui s’inscrit dans le projet d’établissement 2024-2028, ainsi que dans la vision stratégique à 10-15 ans, dotés d’une enveloppe globale de 650 M€ et présentés par les instances dirigeantes le 8 octobre. « Cet institut, qui fait partie des 12 grands parcours experts liés à des pathologies complexes définis par le projet d’établissement, a pour vocation de fédérer et de valoriser l’expertise des équipes du CHU dans la prise en charge des pathologies du rachis (colonne vertébrale), affections graves et invalidantes qui constituent la première cause d’incapacités de travail en France. Il contribuera également à renforcer les actions de formation et de recherche du service », précise le professeur Jacques Beaurain, chef de service de neurochirurgie et président de la Société française de chirurgie rachidienne.

Ambulatoire et imagerie 3D

L’idée étant de structurer une filière pluridisciplinaire (médico-chirurgico-interventionnelle & rééducation) de prise en charge des pathologies rachidiennes sous toutes leurs formes. Les pathologies concernées sont celles qui relèvent des traumatismes (fractures et tassements vertébraux par exemple), des déformations rachidiennes, des affections tumorales (métastases, myélome, myopathies…) et des lésions dégénératives ostéoarticulaires, liées au vieillissement de la colonne vertébrale. L’offre de soins du CHU couvre d’ores et déjà l’ensemble de ces pathologies avec un haut niveau d’expertise, l’enjeu est ici d’améliorer encore cette prise en charge.

Au cœur des orientations prises, l’établissement favorisera ainsi des prises en charge ambulatoires bénéficiant des principes de la récupération améliorée après chirurgie (RAAC), qui vise notamment une autonomisation précoce des patients. Elle mettra également à disposition des patients des innovations thérapeutiques, digitales et technologiques, dont l’imagerie 3D qui permet de suivre instantanément les gestes réalisés par les équipes dans le cadre de la chirurgie complexe et délicate du rachis, et organisera une recherche clinique et fondamentale, en partenariat avec l’Inserm.