Un nouveau bassin d’orage pour préserver les milieux naturels
Territoire. Dans la continuité de son engagement en faveur des milieux naturels, Dijon métropole et son délégataire Odivea ont inauguré, jeudi 11 avril, le nouveau bassin d’orage de la station d’épuration eauvitale Dijon-Longvic.
Il s’agit là d’une étape importante dans la préservation des milieux naturels, témoignant des « efforts considérables de Dijon métropole pour la gestion de l’eau, argue Antoine Hoareau, vice-président de Dijon métropole en charge de l’eau, de l’assainissement et de la prospective territoriale et président d’Odivea - Société d’économie mixte à opération unique, détenue par Dijon métropole et Suez. Ce nouveau bassin d’orage remplit un rôle indispensable pour le réseau d’assainissement dans un contexte où les épisodes de pluies intenses vont se multiplier avec le réchauffement climatique ».
L’édifice de 15.000 mètres cubes, 16 mètres de profondeur et 37 mètres de diamètre, augmente alors la capacité de stockage des eaux usées du système unitaire dijonnais, déjà équipé du bassin d’orage dit « de la Mongeotte », d’une capacité de 30.000 mètres cubes. Ensemble, ils permettent de réduire de 25% les déversements d’eaux usées dans le milieu naturel. « C’est un chantier d’exception, qui participe à sécuriser et pérenniser notre système d’assainissement, salue Antoine Hoareau. Dijon métropole est à la pointe de l’adaptation aux changements climatiques ».
Une réussite collective
Les travaux du nouveau bassin d’orage – dont la première pierre a été posée le 5 juillet 2022 –, ont représenté un investissement de huit millions d’euros, cofinancés à hauteur de 40% (soit 2,87 millions d’euros) par l’agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse. « Ce projet marque la qualité du partenariat entre Dijon métropole et l’agence de l’eau », déclare Nicolas Chantepy, son directeur général adjoint.
Les deux entités poursuivent les objectifs suivants : réduire les déversements dans le milieu naturel par la construction de plusieurs bassins d’orage sur le système eauvitale ; améliorer le traitement des eaux usées par la mise en place d’un traitement tertiaire des micropolluants sur la station d’épuration eauvitale ; fiabiliser le traitement par l’installation d’un système de densification des boues dans les bassins d’aération.
Pour Arnaud Bazire, directeur général Eau France de Suez, la réalisation de cette structure – ayant nécessité la coopération de l’entreprise NGE (BTP), du cabinet Merlin (ingénierie) et d’Odivea (maîtrise d’ouvrage) – est « un bel exemple de partenariat public / privé. Ce projet prend tout son sens au moment où l’on parle de transition écologique : l’eau a pris une importance nouvelle. C’est un bien rare, même dans un pays comme la France ; voir des collectivités prendre aussi fortement en compte ces problématiques est de très bon augure ».