Collectivités

Une uB qui va de l’avant contre vents et marées

Enseignement. Le 8 septembre, l’université de Bourgogne (uB) organisait sa traditionnelle conférence de presse de rentrée.

Lecture 4 min
Photo de Vincent Thomas
Vincent Thomas, président de l’uB. (Crédit : Jdp)

Cette année pour sa conférence de rentrée l’université de Bougogne (uB) avait choisi les locaux de l’Esirem, qui devrait s’appeller Polytech Dijon à la rentrée prochaine. Un choix de lieu qui ne doit rien au hasard, selon les propos de Vincent Thomas, président de l’uB.

« Nous avons ainsi souhaité marquer l’évolution de l’Esirem qui s’est agrandi. Ce projet de construction, couvre un total de 1.800 mètres carrés de surface plancher environ, dont 130 mètres carrés dédiés à la vie étudiante, et 325 mètres carrés liés à la création d’un pôle recherche et transfert de technologie. Sur une enveloppe budgétaire de 5,5 millions d’euros, 1,5 million d’euros provient de fonds propres de l’université et ce malgré un contexte budgétaire contraint pour les établissements supérieurs d’enseignement et de recherche dans le pays, à précisé Vincent Thomas ajoutant qu’en la matière, l’uB ne fait pas exception. Les dernières annonces de l’État ne vont pas dans le sens d’une réassurance. Il n’y aura ainsi pas de rallonge budgétaire pour les universités, ni pour 2023, ni pour 2024, et ce malgré l’augmentation du point d’indice des fonctionnaires. »

« Notre budget est ainsi creusé d’environ 15 millions d’euros, sur les 270 millions d’euros de budget total. Cette non compensation a un effet direct sur l’autonomie des établissements. Notre seul choix pour rester à l’équilibre budgétaire et de prélever sur le fonds de roulement (14,7 millions d’euros mobilisables sur les comptes financiers 2022) et la trésorerie qui jusqu’ici servaient à l’investissement et à construire l’avenir. Toutefois, contre vents et marées nous construisons pour cette nouvelle année universitaire une trajectoire volontaire et dynamique. Cette année, nous avons notamment ouvert 56 postes d’enseignants-chercheurs, 74 postes d’attaché temporaire d’enseignement et de recherche (ATR) et transformé 23 CDD en CDI ».

Un futur EPE et une université dynamique

Le président de l’uB a ensuite évoqué le lancement du projet de l’Établissement Public Expérimental (EPE) que l’uB mène à ce jour avec la BSB, des écoles d’ingénieurs CESI, ESEO, ESTP, l’École Supérieure de Musique Bourgogne Franche-Comté, le campus dijonnais de Science Po Paris, le CHU Dijon Bourgogne et le Centre de lutte contre le cancer Georges-François Leclerc (CGFL). « Dans ce futur ensemble, trois graduate school sont notamment projetées afin de répondre aux défits sociétaux et territoriaux à venir : « Smart Transitions », « One Health » et « Patrimoine matériel et immateriel », a annoncé Vincent Thomas avant de se féliciter de la présence de uB dans les 20 meilleures université de France dans le dernier classement de Shanghai et d’ajouter que « nos 3.200 étudiants internationaux qui représentent environ 10 % des effectifs de l’uB sont une autre preuve du dynamisme de notre université ».