La BFC toujours en quête de notoriété
Immobilier. Au SIMI 2025, la BFC a uni ses forces pour attirer les investisseurs. Un passage obligé pour valoriser le foncier régional et préparer une année 2026 active.
Au Simi (Salon de l’investissement immobilier) 2025 à Paris, la BFC s’illustraient au travers de deux pôles : l’un, regroupant l’AER (Agence économique régionale) et plusieurs territoires ainsi que le spécialiste du financement Batifranc ; l’autre porté par Dijon Bourgogne Invest, l’agence d’attractivité de la métropole dijonnaise avec des opérateurs tels Seturec ou le Groupe Guiton par exemple, par ailleurs membres du nouveau Club Édifice Bourgogne aux côtés des brokers, promoteurs...
À quelques mètres l’un de l’autre, les deux stands s’affichaient Porte de Versailles avec un objectif commun : attirer sur le territoire les chefs d’entreprise en recherche de points de chute pour leur implantation. La présence à Paris est une nécessité, estime Cyrille Guiton, dirigeant fondateur du groupe éponyme, qui apprécie l’opportunité de rencontrer en un temps contraint un nombre appréciable de prospects.
« C’est le rapprochement de tous nos partenaires, à la fois Bourguignons et Franc-Comtois mais qui sont aussi Parisiens, Lyonnais. Ce sont des échanges qu’on n’arrive pas à voir lorsqu’on reste sur notre zone géographique, confirme Hubert Cusenier, directeur général de Batifranc. Être sur le Simi est obligatoire, parce qu’on a justement besoin peut-être d’un petit peu plus de visibilité. Peut-être que dans quelques années, à force de revoir les mêmes personnes, on les fera venir à Dijon ou à Besançon. Pour l’instant, c’est encore nous qui avons un effort à faire pour nous montrer à Paris ! »
Anticipation optimiste pour 2026
Cinquième région française pour l’attractivité des investissements directs étrangers, la BFC possède d’indéniables atouts, dont plus d’un million de m² de locaux d’activités, entrepôts et locaux tertiaires, 3.500 ha de fonciers mobilisables, dont plus de 700 ha clé en main et une forte expertise industrielle (le secteur est le premier employeur régional).
Idéalement placée en termes de dessertes (routes, ferroutage, fret fluvial), frontalière avec la Suisse, ouverte tant sur les marchés de l’Europe du Nord que vers la Méditerranée, la région, de l’avis de plusieurs opérateurs rencontrés à Paris, souffre encore d’un déficit de notoriété que la présence sur les salons nationaux et internationaux vise à combler.
Localement, les opérateurs achèvent l’année 2025 sur une note globalement satisfaisante, anticipent une année 2026 dynamique et font un voeu en cette année élective : que les freins normatifs se desserrent afin de servir cette activité nécessaire pour revitaliser une région dont la courbe démographique accuse une lente érosion.
Leurs témoignages dans les articles à venir cette semaine démontrent qu’ils s’y emploient avec conviction et détermination.