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3,5 M€ investis pour 22 nouveaux logements sociaux

Logement. Dans un contexte de forte crise du logement n’épargnant pas la métropole dijonnaise, Habellis renforce son offre sur l’agglomération avec sa résidence « Impulsion ».

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  • Photo de la résidence « Impulsion »
    La résidence « Impulsion » propose des logements avec des espaces extérieurs généreux, tels que des balcons et des surfaces d’espaces verts. (Crédit : JDP)
  • Photo de l'extérieur de la résidence « Impulsion »
    La résidence « Impulsion » propose des logements avec des espaces extérieurs généreux, tels que des balcons et des surfaces d’espaces verts. (Crédit : JDP)
  • Photo de l'extérieur de la résidence « Impulsion »
    La résidence « Impulsion » propose des logements avec des espaces extérieurs généreux, tels que des balcons et des surfaces d’espaces verts. (Crédit : JDP)
  • Photo du panneau de l'inauguration
    La résidence « Impulsion » propose des logements avec des espaces extérieurs généreux, tels que des balcons et des surfaces d’espaces verts. (Crédit : JDP)

Acteur majeur du logement social en Côte-d’Or avec plus de 6.000 logements gérés, dont 3.790 logements sur la métropole dijonnais, Habellis inaugure sa toute nouvelle résidence, boulevard de l’ouest à Dijon. Réalisée en maîtrise d’ouvrage par le groupe Edouard Denis (promoteur-constructeur), « Impulsion » est « une maison individuelle sur un terrain de 1.800 m², transformée en 22 logements », résume Jean-François Buet, président d’Habellis. Ce sont en effet 11 appartements de type T2, neuf de type T3 et deux de type T4, tous à la norme RT2012, répartis sur deux bâtiments en R+1 plus combles.

Le tout représente une surface habitable de 1.250 m², soit un investissement de 3,5 M€ pour Habellis. « Cet investissement est une bonne nouvelle car nous sommes dans une période d’une rare intensité, explique le président du bailleur social. Nous sommes au cœur d’une crise qui fragilise tous les pans d’activité de l’habitat abordable. C’est important de maintenir une activité dynamique malgré le contexte. La construction de logement est un facteur d’attractivité pour les territoires et les communes comme Dijon car elle offre des capacités d’accueil à de nouveaux habitants ». Les 22 logements mixtes seront proposés en locatif abordable (cinq PLS, sept PLAI et 10 PLUS), à destination de personnes éligibles aux logements à loyer modéré – soit « plus de 70% de la population dijonnaise », selon Pierre Pribetich, premier vice-président de Dijon métropole.

Une situation alarmante

« Cette construction répond à un besoin urgent qui est celui de l’accès à un logement, et notamment pour les personnes aux revenus modestes », insiste Pierre Pribetich. En effet, malgré une politique volontariste de la métropole dijonnaise en matière de construction de logement et de mixité sociale – 18.000 logements ont été construits en 20 ans, élevant la part de logements sociaux de 11% en 2001 à 21,29% en 2023 -, plus de 11.600 dossiers de premières demandes sont en attente, dont 8.000 pour la seule ville de Dijon.

« Je regretterai toujours que la construction de logements soit un sujet qui donne lieu à des manifestations. Ce combat et un combat de nanti, appuie le premier vice-président. Notre métropole est le seul territoire régional qui voit sa population augmenter. La construction de logements est donc essentielle et c’est d’autant plus important face au vieillissement de la population, face à l‘augmentation des demandes de logement social, mais aussi face à l’augmentation des étudiants qui sont 40.000 aujourd’hui ».