AdhexPharma prend de la hauteur
Santé. Bruno Loiseau, dirigeant d’AdhexPharma, a annoncé qu’un permis de construire pour une extension sur bâtiments existants a été déposé vendredi 16 février. Le projet porte sur 8.000 mètres carrés.
La réunion, à Dijon, du monde économique devant les élus métropolitains, vendredi 16 février, a donné l’occasion au directeur général d’AdhexPharma, façonnier pour l’industrie pharmaceutique spécialisé dans les patches et films oraux, de dévoiler les projets d’extension du groupe qui doit relocaliser les activités de production des laboratoires de fabrication de l’allemand tesa Labtec - devenu Labtec - dont les activités ont été rachetées fin 2022 ; le rachat était en effet assorti de l’obligation de libérer les lieux de production sous cinq ans.
Le rachat des activités d’AWS (Warngau, Bavière), un concurrent direct d’AdhexPharma, a déjà vu le rapatriement courant 2023 des activités sur le site de Chenôve qui montre donc ses limites, avec ses deux bâtiments de 5.000 mètres carrés ; il fallait donc s’agrandir, en tenant compte des contraintes liées à la non-artificialisation des terres et au bilan carbone de l’entreprise. Il a donc été choisi de densifier le site, en construisant une extension sur bâtiment existant, qui portera à 8.000 mètres carrés ce nouvel ensemble qui comportera deux niveaux de production et un niveau de bureaux, répondant à la norme RE2020.
Confié au Studio Mustard pour la conception, accompagné par Croqüs (assistance à maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre intégrant les contraintes environnementales) et le groupe Guiton pour la construction, AdhexPharma ambitionne de proposer un bâtiment « exemplaire en énergie », avec présence de panneaux photovoltaïques et des îlots de verdure. « Le permis de construire a été déposé aujourd’hui ! », a fort opportunément rappelé Bruno Loiseau à François Rebsamen, président de Dijon Métropole.
Depuis le rachat de l’unité de patchs transdermiques de Fournier (ex-Solvay), en 2008, AdhexPharma n’a cessé de croître. « Très vite on s’est rendu compte que l’unité de fabrication avait des capacités beaucoup plus importantes que ce qui était à l’époque dédié à la fabrication du patch hormonal et année après année, nous avons recruté et investi et nous avons remonté toute une filière de développement », confiait en octobre 2022 Bruno Loiseau dans nos pages.