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Ardec Industries investit pour sortir des moteurs thermiques

Industrie. Sous-traitant du secteur automobile notamment, le groupe Ardec Industries multiplie les investissements et développe la R&D pour diversifier ses activités.

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  • Photo de l'usine d'Ardec Industries
    Le groupe Ardec Industries investit dans ses différentes entreprises pour s’ouvrir de nouvelles opportunités de marché. (Crédit : Ardec Industries)
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    Le groupe Ardec Industries investit dans ses différentes entreprises pour s’ouvrir de nouvelles opportunités de marché. (Crédit : Ardec Industries)

Entre 2023 et 2025, Ardec Industries, expert de l’usinage, du décolletage, du fraisage et de la frappe à froid, engage près de 11 millions d’euros d’investissements dans plusieurs entreprises de son groupe. Chez Meca Forging à Rioz (Haute-Saône), une nouvelle presse de 2,6 millions d’euros est en cours d’installation dans l’extension du bâtiment qui passe de 2 000 à 3 750 mètres carrés.

L’entreprise profite à elle seule d’une enveloppe de plus de quatre millions d’euros tandis qu’un vingtième tour à commande numérique multibroche à près de 1, 5 million d’euros trouve sa place chez Décolletage Jurassien à Champagnole (Jura). « Ces investissements s’inscrivent dans notre stratégie de diversification pour sortir progressivement du thermique » explique Stéphane Lucas, président d’Ardec Industries.

S’ouvrir à d’autres marchés

Actuellement, 40 % du chiffre d’affaires d’Ardec Industries soit 40 millions d’euros prévus en 2024, reposent sur les véhicules thermiques. « Nous aimerions descendre à 20 % d’ici 2035 car nous gardons des marchés à l’export en Amérique du nord et du sud. Les constructeurs européens continueront aussi à produire même si la voiture thermique n’est plus vendue en Europe. Nous nous portons également sur les véhicules électriques avec des fixations ou des mécanismes de siège. »

En parallèle, le dirigeant s’ouvre à de nouveaux secteurs comme la défense. « Le bâtiment opère quant à lui une relocalisation à cause de la RSE, des taxes ou encore des problèmes de trafics maritimes. » Le groupe mise sur la R&D pour séduire ces nouveaux marchés mais reste conscient du temps nécessaire pour concrétiser les choses. « Il y a un temps de latence entre la R&D, la rencontre, convaincre avec des pré-séries avant d’engager des volumes significatifs. » A côté des investissements capacitaires au gré des besoins, Ardec Industries a récemment fait l’acquisition de M2GN à deux pas de Lons-le-Saunier (Jura).