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Balnéis ou la beauté de ses 20 ans

Santé. Créé en 2004 par Valérie Franchis et Jean-Luc Rousseau, l’institut d’esthétique auxerrois fait, mine de rien, figure de pionnier en Bourgogne dans le domaine de l’hydrothérapie.

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Photo de Valérie Franchis
À la tête des spas Balnéis d’Auxerre et de Sens, la cofondatrice Valérie Franchis s’est fixée pour objectif d’opérer, dans les prochaines années, une transmission des plus harmonieuses. (Crédit : JDP)

Jacuzzi, hammam, sauna, douches à affusion ou à jets… Ces dernières années, les centres de beauté proposant des soins par l’eau se sont considérablement développés en même temps que s’est diversifiée une clientèle devenue à la fois plus jeune, plus masculine et plus exigeante. Il y a quelques jours, l’institut Balnéis célébrait, lui, le 20e anniversaire de sa création. C’est en effet en 2004 que Valérie Franchis et Jean-Luc Rousseau ouvraient les portes du spa auxerrois. Un évènement hautement symbolique, comme le souligne sa dirigeante. « Nous avons été les premiers dans l’Yonne, et vraisemblablement en Bourgogne, à implanter un spa dans un institut de beauté. »

Né outre-Atlantique dans les années 1980, ce concept a été repris et adapté par celui qui allait devenir successivement son associé, puis son mari : Jean-Luc Rousseau, propriétaire de plusieurs salons de coiffure dans l’Yonne. À cette époque, la jeune chef d’entreprise dirigeait l’institut de beauté Ocre esthétique qu’elle avait créé à Toucy quelques années plus tôt. « Il est venu me rencontrer pour avoir des conseils dans l’optique d’ouvrir un centre de balnéothérapie. J’ai décidé de le suivre et de l’accompagner seulement pendant deux ans. Cela fait aujourd’hui 20 ans que cela dure… »

Des équipes de plus en plus diplômées

Aux 600 m² implantés dans le quartier Batardeau-Montardoins est venu s’ajouter un second institut Balnéis installé cette fois à Sens en 2010. Un concept identique de la même superficie qui a appliqué les mêmes recettes du succès auxerrois. « Nous comptons une vingtaine de praticiennes réparties sur les deux sites. Au fil des années, le métier a beaucoup évolué et s’est très fortement professionnalisé. Nous misons beaucoup sur la formation continue et nous travaillons, pour cela, en collaboration avec le Cifa (Centre interprofessionnel de formation des apprentis) de l’Yonne et le centre de formation spécialisé Aurélie B. » Si 20 à 25 % de la clientèle est constituée à présent d’hommes, la profession, elle, reste quasi exclusivement la chasse gardée des femmes.