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Best of : ce qu’il ne fallait pas manquer en 2021 (1/5)

Retrospective. Pour finir l’année et avant d’entamer 2022, l’équipe du Journal du Palais a sélectionné les actualités qu’il fallait retenir, vous proposant chaque jour un échantillon de ce qu’il s’est passé en Bourgogne Franche-Comté en 2021.

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Un grand café pour le Petit Bourguignon

Thomas Roizot, fondateur du Petit Bourguignon. JDP

Depuis Longvic, le Petit Bourguignon investit l’univers du café en capsule avec un produit de haute qualité, à la torréfaction locale, artisanale et familiale. Engagé, ce café est composé uniquement de grands crus issus de l’agriculture biologique et du commerce équitable. Son fondateur, Thomas Roizot, fils du maître torréfacteur et fondateur des cafés Biacelli Paul Roizot, a choisi de diversifier l’entreprise familiale pour s’ouvrir au marché du grand public.

Engagé, l’entrepreneur entend s’ancrer dans une démarche écoresponsable. Des emballages biodégradables au choix des fournisseurs, même la flotte de véhicules est en transit vers l’électro- mobilité. De quoi rompre avec l’image de l’industrie du café, polluante et non éthique. Intégré au Village by CA, le Petit Bourguignon fait partie de la dernière promotion du ToasterLab, le programme d’accélération du pôle de compétitivité Vitagora.

Le MuséoParc Alésia fait peau neuve

Agence Clémence Farrell.

Depuis décembre dernier la mythique galerie des combats qui voyaient s’affronter des colosses immobiles de plus de trois mètres, soldats des camps romains et gaulois, n’est plus. Aujourd’hui en lieu et place, au premier étage du MuséoParc Alésia, le public estival du site a découvert une toute nouvelle scénographie.

Confié à Clémence Farrell et à sa société de production Muséomaniac ce nouvel espace de 1.100 mètres carrés propose une véritable immersion à la fois au coeur du siège d’Alésia mais aussi dans la ville gallo-romaine qui s’y est développée. Pour se faire, la nouvelle exposition consacre notamment une part belle aux collections trouvées sur le site, jamais exposées jusqu’ici ! L’investissement pour ce chantier s’élève à trois millions d’euros HT, avec les frais d’études et la restauration des collections, dont 2,3 millions d’euros HT de travaux.

L’hydrogène à toute vapeur

Le Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté a signé vendredi 5 mars le premier contrat d’achat de trains à hydrogène de France. Un moment suffisamment unique pour que les PDG d’Alstom, d’EDF et de SNCF se déplacent à Auxerre, avec deux ministres, Jean-Baptiste Djebbari, délégué aux Transports, et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État chargé du Tourisme. Au total, trois trains circuleront à l’hydrogène dans la région, d’ici 2024, pour un investissement de 52 millions d’euros.

Une signature qui vaut coup d’envoi d’une nouvelle ère industrielle française et qui rappelle l’importance de l’hydrogène pour la région, labellisée “Territoire à hydrogène” en 2016, grâce à une histoire qui remonte à 1998 et les premières recherches sur la pile à combustible à l’université de technologie de Belfort-Montbéliard. Pour accueillir ces trois nouveaux TER, Auxerre accueillera le premier écosystème territorial hydrogène.

Preuve de l’attachement de la région à la question de l’hydrogène et de son attractivité, le ministre des Transports est revenu, une semaine plus tard, dans le Nord Franche-Comté pour visiter les entreprises Faurecia Clean Mobility et Gaussin, deux acteurs industriels majeurs de la filière, avant d’échanger avec les entreprises du secteur en préfecture.

Rougeot investit dans l’économie circulaire

En réponse aux enjeux environnementaux, valoriser et rationaliser ses ressources, le groupe Rougeot a investi 1,8 million d’euros dans une unité de lavage de ses sables et de recyclage des boueux et des eaux, pour la Carrière du Mont Saint-Vincent dont il est propriétaire. Dans un autre registre, le groupe Rougeot avait déjà, en 2019, fait l’acquisition d’un concasseur pour son activité “concassage et recyclage des matériaux de déconstruction”. « L’enjeu est de faire évoluer nos outils de production en visant notamment à réduire nos consommations, à réutiliser les matériaux et recycler les éventuels déchets », confie le groupe.

Cette démarche d’économie circulaire permet ainsi de réutiliser et de transformer les déchets en nouvelles ressources. Créée en 1973, la Carrière du Mont Saint-Vincent exploite actuellement un gisement de granit beige sur les monts charollais, en Saône-et-Loire, à près de 600 mètres d’altitude. Entre autres activités, cette dernière propose différents types de granulats, destinés à la construction des infrastructures et à la décoration des espaces. « Elle extrait aussi des sables de très bonne qualité, souligne le groupe Rougeot, utilisés pour la maçonnerie, le remblai, les terrains sportifs dont notamment les centres équestres ».