Best of : ce qu’il ne fallait pas manquer en 2022 (février)
Retrospective. Pour finir l’année et avant d’entamer 2023, l’équipe du Journal du Palais a sélectionné les actualités qu’il fallait retenir, vous proposant chaque jour un échantillon de ce qu’il s’est passé en Bourgogne Franche-Comté en 2022.
Un train peut cacher d’autres mobilités
Pour répondre aux besoins de mobilités tout en luttant contre le réchauffement climatique, les pouvoirs publics souhaitent faire du chemin de fer la colonne vertébrale des transports du quotidien. Ce choix implique que le ferroviaire constitue une véritable alternative à la voiture individuelle et irrigue l’ensemble du territoire avec une gamme de solutions couvrant à la fois les grandes métropoles et les territoires ruraux. En 2022, SNCF Réseau de Bourgogne Franche-Comté investit cinq millions d’euros dans de nouvelles fonctionnalités pour rendre son réseau plus performant. Une quête d’innovation, qui passe par un déploiement de la fibre optique sur l’ensemble du territoire et qui fait la part belle aux nouvelles solutions de mobilité sur rail, différentes du train classique. Cela prend notamment la forme d’un train à hydrogène et d’une navette autonome capable de se déplacer sur rails et sur routes.
L’open payment débarque à Besançon
Après une période de tests qui a fait appel à une centaine de bêta-testeurs, l’open payment est arrivé le lundi 31 janvier sur les lignes de transport urbaines Ginko de Grand Besançon Métropole. Une carte bancaire suffit désormais pour payer son voyage. Petit plus bisontin : l’opération se fait sur le même valideur que celui des cartes voyages Ginko. Ce dispositif innovant, qui permet notamment la multivalidation jusqu’à neuf accompagnants, a été développé par l’entreprise Kuba, ex-Vix technology, basée à Miserey-Salines pour un montant d’investissement d’un peu plus d’1,2 million.
La chocolaterie Le Criollo remonte la pente
Malgré une chute de 25 % de son chiffre d’affaires, la chocolaterie artisanale Le Criollo, en zone industrielle de Besançon, retrouve doucement son activité d’avant la pandémie en proposant notamment de nouvelles recettes misant sur des produits de proximité. « Nous utilisons par exemple du safran de Franche-Comté », explique Isabelle Blateyron qui a repris l’entreprise au printemps 2019. Avec un chiffre d’affaires de la chocolaterie qui repose à 40 % sur la période de Noël et 20 % sur celle de Pâques, la pandémie et le confinement de 2020 ont fortement impacté ses résultats. « En trois mois, nous avons perdu 78 %de notre chiffre habituel sur la même période et cela s’est répercuté avec une baisse annuelle de 25 % ». Pourtant, Isabelle Blateyron a recruté deux personnes faisant passer ses effectifs à 16 personnes dont six en production.