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Best of : ce qu’il ne fallait pas manquer en 2023 (avril)

Retrospective. Avant de commencer l’année 2024, l’équipe du Journal du Palais a fait le bilan en sélectionnant les actualités qu’il fallait retenir lors du mois d’avril.

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Représentation 3D du Centre Dauphine
Le Centre Dauphine, projet de réhabilitation exemplaire porté par Demathieu Bard Immobilier et les architectes AA Group Dijon Outsign pour la SAS Dauphine Invest, accueillera près de 250 collaborateurs du siège social du groupe Urgo Healthcare. (Crédit : Outsign)

Urgo va s’installer dans le futur Centre Dauphine

Le groupe Urgo dirigé par Tristan Le Lous a officialisé le transfert du siège social de sa division Urgo Healthcare en plein coeur de Dijon, dans les espaces du futur Centre Dauphine. Près de 250 collaborateurs vont ainsi quitter les locaux du groupe à Chenôve où le Campus Urgo (qui regroupe un centre de recherche, un centre de transposition industriel et des bureaux) sera totalement dédié à Urgo médical, l’activité de cicatrisation avancée du groupe Urgo. Cette annonce intervient quelques jours après celle du choix du groupe Patriarche pour concevoir, construire et animer le futur Campus#2, un écosystème dédié à la santé et porté par la métropole dijonnaise, qui fera face à l’ESTP.

Synsys, un première mondiale pour Proteor

Dix degrés qui changent la vie. Il ne s’agit pas ici de météo mais de fléchissement de cheville de la première prothèse bionique qui recrée la marche humaine - Synsys - développée par l’entreprise dijonnaise Proteor, spécialisée dans la fabrication d’appareillages pour les personnes amputées depuis 1913.

Un exemple des prothèses Proteor
(Crédit : Proteor / Jonas Jacquel)

« Synsys, c’est une prothèse mécatronique avec coordination simultanée du mouvement de la cheville et de celui du genou en prolongement de la hanche. Jusqu’alors les chevilles étaient indépendantes. Désormais, c’est un microprocesseur qui permet à un gyroscope et des capteurs de savoir où se trouve la prothèse dans l’espace et d’accompagner le mouvement. Mais ce qui change vraiment les choses, c’est une articulation de cheville à 42 degrés d’amplitude. C’est unique au monde », affirme Ophélie Jonin, orthoprothésiste chez Proteor. Dix degrés qui permettent de ne plus boiter, de n’être plus limitée dans ses déplacements, de ne plus avoir à « étaler » sa prothèse en voiture, en avion ou dans le train, de reprendre le sport….

Pebix-Avem s’enracine dans le Gâtinais

Leader national des solutions monétiques et des terminaux de points de vente, le groupe Pebix-Avem investi 5,5 millions d’euros dans un bâtiment de près de 4.000 mètres carrés, financé par Yonne Équipement. À la clé : la création de 72 emplois.

L'aménagement du site
L’aménagement du site est prévu pour que les conditions de travail des salariés soient optimales. (Crédit : JDP)

Créée il y a une quinzaine d’années, la société Pebix se sentait quelque peu à l’étroit sur son site de Dollot et voyait ainsi son développement ralenti. D’autant qu’en se rapprochant de l’entreprise lyonnaise Avem en 2018, puis en fusionnant avec elle au début de l’année pour former le leader national Avem Retail, l’entité icaunaise se devait d’intégrer un site mieux adapté à ses perspectives de croissance.

Un cadastre solaire dans l’Yonne

Le cadastre solaire du Syndicat départemental de l’énergie de l’Yonne (Sdey) a été officiellement présenté, mercredi 29 mars. La plateforme permet de calculer le potentiel solaire des bâtiments en fonction de la surface disponible du toit, de son exposition, de la végétation et de la topographie qui l’entoure. Accessible gratuitement sur le site internet de l’EPCI icaunais, l’outil cartographique vise à informer les partenaires publics et privés sur l’opportunité d’installer des panneaux solaires sur leurs toits.

La Saline Royale : lieu immersif des sites Unesco

Après la concrétisation de son projet de « Cercle immense » visant à concrétiser la vision de son architecte utopiste Claude Nicolas Ledoux, la Saline Royale d’Arc-et-Senans enrichit une nouvelle fois son offre culturelle par une expérience technologique inédite. « L’objectif est de devenir un lieu de référence incontournable pour découvrir la diversité des sites Unesco du monde entier modélisés en 3D dans le cadre d’une installation immersive totale », précise Hubert Tassy, directeur de la Saline Royale d’Arc-et-Senans.

Baptisé Centre de lumières, ce dispositif repose sur des relevés architecturaux 3D de sites Unesco du monde entier, répliques numériques parfaitement fidèles des sites physiques, accompagnés de textes et de films combinant partage de la connaissance et découverte ludique, dont les contenus se renouvelleront chaque année. Le visiteur voyage ainsi entre l’art Moghol avec le tombeau d’Humayun, l’Égypte pharaonique avec les pyramides et le sphinx de Gizeh, la ville de Palmyre en Syrie, Leptis Magna en Libye, la ville de Venise en Italie ou encore les peintures rupestres de La Serrania de La Lindosa en Amazonie Colombienne rarement présentées en France.