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Câbles Jeunehomme à SaôneOr en 2026

Export. Pour déménager de Chagny à la zone SaôneOr de Chalon-sur-Saône, Câbles Jeunehomme engage 1,1 M€ dans la construction d’un nouveau bâtiment. Livraison prévue : fin 2025.

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L’entreprise Câbles Jeunehomme engage 1,1 M€ pour se doter d’un nouvel outil industriel à Saôneor. (Crédit : Câbles Jeunehomme.)

Installée à Chagny depuis 1912, l’entreprise Câbles Jeunehomme délaissera ses locaux actuels en fin d’année 2025 pour poser ses valises et ses machines dans un nouveau bâtiment de 1.200 m2 dans la zone industrielle SaôneOr. « Nos vieux locaux appartiennent toujours à la famille Jeunehomme qui ne veut pas réaliser certains travaux tandis que nous manquons de place pour développer nos process », explique Christophe Moretto, qui a racheté Câbles Jeunehomme en 2015. Pour voir aboutir ce projet à 1,1 M€, l’entreprise, spécialiste de la fabrication et l’assemblage sur plan de la transmission mécanique par câble acier ou inox, aura dû patienter quelques années.

Après avoir fait l’acquisition du terrain en 2020, la construction a été freinée, d’abord par la Covid-19 puis par l’augmentation des matières premières, à commencer par l’acier sur lequel repose l’activité des Câbles Jeunehomme, et par la guerre en Ukraine ensuite. Le projet aboutira en novembre prochain quand la construction du bâtiment sera achevée et que l’entreprise en prendra possession d’ici au début de l’année 2026. « Avant de déménager le process, nous devons transformer nos machines puisque nous passons de 220 volts triphasés à 380. »

Réintégrer l’activité

À plus long terme, Christophe Moretto projette de réintégrer la totalité de son process en interne. « Nous sous-traitons notamment le décolletage et l’usinage mais, spécialiste de la petite série, nous pourrions gagner en réactivité. » La PME aux huit salariés intervient auprès de l’industrie, du ferroviaire ou du nucléaire par la réalisation de gaines, de l’armée pour les transmissions mécaniques servant au réglage des sièges des véhicules terrestres mais aussi ceux de l’aéronautique. « Certifiés Airbus pour la qualité de nos fabrications et de nos finitions, nous exportons en Europe mais aussi en Asie car les prestataires d’Airbus doivent respecter une certaine nomenclature. » Pour l’heure, le chef d’entreprise constate un ralentissement de l’activité, « les gros donneurs ayant besoin de stabilité économique et politique. »