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Camcha, le comité d’entreprise des PME

Social. Les indépendants et entreprises de moins de 50 salariés ne profitent pas des mêmes avantages sociaux que les plus grands. Carole Ravera a souhaité leur donner accès au même pouvoir d’achat en créant Camcha, un comité d’entreprise externalisé avec des offres nationales mais aussi locales.

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Carole Ravera souhaite rendre des avantages au dirigeant d’entreprise tout en contribuant à leur attractivité auprès des salariés. Nadège Hubert

« Enfant, je bénéficiais du comité d’entreprise de mon père, que ce soit pour le centre aéré, l’arbre de Noël, le cinéma… » se souvient Carole Ravera. Plus tard, salariée d’une PME puis indépendante, elle n’a pas profité des mêmes avantages. Pour y remédier, elle a créé Camcha en octobre 2019, un comité d’entreprise externalisé et flexible, au service des entreprises jusqu’à 49 salariés mais aussi des indépendants.

« Le chef d’entreprise porte la responsabilité mais n’a aucun des avantages. Camcha s’adresse d’abord à eux, gratuitement, puis à leurs salariés, s’ils le souhaitent. » L’abonnement mensuel de sept euros par salarié n’implique aucun engagement, l’entreprise cliente peut ainsi choisir de ne profiter des promotions uniquement un ou deux mois dans l’année, et n’inscrire qu’une partie de ses équipes, ses salariés sédentaires par exemple quand les itinérants disposent d’autres avantages.

Se montrer attractif

Aujourd’hui, Camcha compte 400 utilisateurs de ses services, tels que sa marketplace qui met en avant les acteurs économiques locaux, leur proposant une visibilité pour trois mois avant qu’elles ne choisissent de suspendre ou poursuivre leur offre. Loin d’être un catalogue figé, chaque semaine de nouvelles propositions affluent sur la plateforme destinée aux salariés des entreprises partenaires. A côté des suggestions présentes sur le territoire, les parcs d’attraction, les grands noms du cinéma, les festivals, les séjours… trouvent aussi leur place.

De leurs côtés, les PME peuvent se montrer plus attractive et fidéliser leurs collaborateurs avec ces avantages qui boostent leur pouvoir d’achat. « La qualité de vie au travail et le bien-être des salariés ne concernent pas que les grosses entreprises » insiste Carole Ravera. Gagnant peu à peu en visibilité, la dirigeante entend atteindre les 1.200 utilisateurs d’ici un an.