Charlotte Juilly & Pierre-Alain Poissenot : le food court à la dijonnaise
Restauration. Dij’Eat, le premier food court de BFC qui ouvrira ses portes en juin 2025 rue de Cracovie face au magasin Ikea de Dijon dans des locaux flambants neufs au cœur d’un vaste écosystème d’environ 400 entreprises.
Imaginez dans un espace de 900 m², pas moins de dix propositions culinaires d’inspirations diverses, de la tradi à la plus exotique, dont une sucrée (surprenante, mais pour l’instant on garde la surprise !), un bar, une salle d’arcade, une salle de jeux pour les enfants... et vous obteniez les ingrédient de Dij’Eat, le premier food court de BFC qui ouvrira ses portes en juin 2025 rue de Cracovie face au magasin Ikea de Dijon dans des locaux flambants neufs au cœur d’un vaste écosystème d’environ 400 entreprises.
« C’est un modèle anglo-saxon, Mais il commence à se démocratiser, beaucoup dans le Sud de la France et dans les grandes villes », explique Pierre-Alain Poissenot qui lance le concept en duo avec sa compagne Charlotte Juilly. À la fois lieu de restauration et lieu de vie, le principe du food court est simple : pas de carte, pas de menu, chaque convive choisit ce qu’il veut manger selon son envie dans les différents box qui seront occupés par les cuisiniers locataires des espaces - « il n’y aura pas de représentants de chaîne de restauration, précisent les créateurs, nous souhaitons faire briller l’artisanat ». Et tout le monde se retrouve à table en dégustant exactement ce qui lui fait plaisir.
Code de bonne conduite
Après une fréquentation assidue de food courts français et étrangers, persuadé que le dispositif a tout sa place dans l’écosystème dijonnais, le couple a créé une société qui portera donc le premier food court dijonnais sous la marque Dij’Eat. Ils sont su convaincre le propriétaire privé de la parcelle où ils vont installer leur « bébé » : emballé par leur idée, ce dernier va leur permettre d’accéder à un bâtiment neuf et aux normes actuelles. Pour leur part, Charlotte Juilly et Pierre-Alain Poissenot investissent pas moins de 700.000 € en fonds propres pour les travaux et la décoration intérieurs, l’équipement des dix box/cuisines de 17 m² que chaque chef pourra personnaliser et la création du bar dont le couple conserve la gestion. La clientèle visée est diverse, sachant que le duo vise un panier moyen de 15 € par convive, boisson incluse.
« On veut un lieu hybride, où tous se sentent à l’aise. Du lundi au vendredi, on vise plutôt la clientèle d’entreprise le midi, et aussi le développement d’after work, détaille Pierre-Alain Poissenot. Le mercredi et samedi, il est possible que l’on ait plutôt une clientèle familiale, les enfants pourront être occupés grâce à nos espaces de jeux sécurisés. » Les lieux pourront être également privatisés pour une clientèle professionnelle et des évènements d’entreprises. À l’étage, un espace est déjà prévu pour les séminaires.
À terme, une quarantaine de personnes devraient travailler dans le food court, Charlotte Juilly et Pierre-Alain Poissenot démarrant avec une équipe de six personnes pour la gestion du bar et du fonctionnement de cette « espèce de copropriété » au service des saveurs avant, espèrent-ils, une montée en puissance. Trois box sont encore à louer en bail 3-6-9 avec un code de bonne conduite et une uniformisation des règles pour, concluent le duo, bâtir un esprit de famille en plus d’une nouvelle adresse dijonnaise.