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Comme le restaurant, le télétravail a désormais son ticket

Entreprises. À Mâcon, un entrepreneur lance le chèque télétravail.

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En deux ans, la crise sanitaire de la Covid-19 aura modifié les habitudes de travail, plus qu’en 40 ans de combats syndicaux. Si à New-York, les immenses bureaux d’entreprises se transforment désormais en appartements de luxe dans les quartiers d’affaires, la Bourgogne Franche-Comté innove à son tour. Sur le modèle du Ticket-restaurant, Thierry Valdor, patron de Locow, une start-up mâconnaise spécialisée dans l’innovation vient de créer le chèque-télétravail.

Le principe ? Permettre aux salariés qui télétravaillent dans un espace de coworking, de bénéficier d’un « fonds » les dispensant d’avancer les frais inhérents à la location d’espaces de travail. Et l’idée n’est pas saugrenue. D’abord imposé par le gouvernement comme un modèle exceptionnel dû au confinement, le télétravail a fait des émules puisqu’aujourd’hui, 75% des télé-travailleurs souhaitent opter pour une normalisation du télétravail en France, à raison de deux à trois jours par semaine. Et pour les salariés comme pour les entreprises, le compte est bon : moins de frais courants liés aux locaux - certaines entreprises ont même abandonné leurs bureaux - et une plus grande flexibilité pour les télé-travailleurs.

Ne plus payer pour travailler

Jusqu’alors, les salariés devaient se faire rembourser les frais engagés : « On ne peut pas payer pour travailler », explique Thierry Valdor. Achetés par l’employeur, distribués aux employés, les chèques-télétravail liés au Compte Epargne Chèque Télétravail (CECT) permettront de réserver en ligne des espaces de coworking, la plateforme se rémunérant sur les réservations. Actuellement, une cinquantaine d’espace de télétravail ont adhéré au système et Thierry Valdor veut désormais convaincre les entreprises qui peuvent s’inscrire via le site www.cheque-teletravail.fr.