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D:Ploy... comme son nom l’indique

Robotique. Les industriels ont pu découvrir à Robotics Valley les potentialités d’une solution adaptable à des sites industriels très différents.

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Photo de Laurent Glowacki, David Parent, Cyril Griotier, Nicolas Doval et Olivier Schimpf
Laurent Glowacki (ingénieur informatique industrielle 4.0 Uimm 21-71) ; David Parent et Cyril Griotier (OnRobot) ; Nicolas Doval (Fanuc) et Olivier Schimpf, directeur technique de Robotics Valley (Crédit : JDP)

Une vingtaine de représentants d’industries de toutes tailles (du grand groupe à la PME) étaient présents à Robotics Valley - le cluster voisin de l’UIMM 21-71 qui a pour mission de fédérer et d’animer la filière de la robotique - pour assister aux démonstrations de la solution D:Ploy proposée par la société OnRobot, une plateforme pour le déploiement d’applications collaboratives.

OnRobot est le premier fournisseur mondial de la plus large gamme d’outils et de solutions applicatives pour les applications collaboratives. « Cela fonctionne par abonnement comme un « store » d’applications sur votre téléphone », explicite Cyril Griotier, agent commercial d’OnRobot. Les commandes sont faciles d’accès et les outils proposés s’adaptent à de nombreuses marques de robots et cobots (les robots collaboratifs qui, notamment, soulagent les opérateurs des tâches répétitives).

Photo d'un outil OnRobot
(Crédit : DR)

« Les industriels sont donc venus constater eux-même si les solutions proposées peuvent avoir une application pratique, correspondant exactement à leurs besoins, dans leurs entreprises », appuie Olivier Schimpf, directeur technique de Robotics Valley. Les visiteurs présents ont ainsi pu assister par exemple à la facilité avec laquelle l’outil préhenseur - fonctionnant avec une série de ventouses -, adapté sur un cobot Fanuc et programmé via D:Ploy, a rangé avec bonhomie et précision une série de pots dévalant un rack dans un carton.

Outre le gain évident de productivité, ce type de solutions caméléon, capables de s’adapter aux différents besoins tout en bénéficiant de programmations simplifiées vient en partie pallier la pénurie de roboticiens mais ce n’est pas tout : « Cela permet la montée en gamme des opérateurs sur sites », explique Olivier Schimpf, mais aussi d’augmenter l’attractivité de ces postes en forte tension de recrutements.